Le document susmentionné du 28 février 2023 indique qu’Israël est susceptible d’envisager de fournir une assistance en armement « face à une forte pression américaine ou à une détérioration de la situation avec la Russie ».
Il précise également quelles armes israéliennes pourraient être transférées à l’Ukraine, comme l’équivalent israélien du Javelin et d’autres systèmes de missiles.
L’analyse indique que le scénario « le plus plausible » est que Jérusalem adoptera le « modèle turc » sous la pression américaine. Cela signifierait qu’Israël (comme Ankara) « vend ou transfère des systèmes d’armes par le biais d’intermédiaires et de pays tiers », tout en prônant publiquement la paix et en s’offrant comme intermédiaire pour les négociations. Le document affirme que la Turquie a maintenu de bonnes relations avec la Russie, malgré la fourniture d’armes à l’Ukraine.
Des scénarios alternatifs, selon le New York Times, voient comment le soutien de Moscou aux programmes militaires de l’Iran, le transfert de systèmes stratégiques à celui-ci, la participation au programme nucléaire ou le soutien aux opérations pro-iraniennes en Syrie pourraient contraindre Israël à fournir à l’Ukraine une » aide létale. »
Un certain nombre d’autres scénarios envisagent la possibilité que les États-Unis utilisent les demandes d’Israël pour plus d’aide américaine contre l’Iran comme levier pour forcer les Israéliens à fournir une assistance à l’Ukraine en échange.
Et le dernier scénario – l’utilisation de systèmes de défense aérienne russes en Syrie contre des avions de l’armée de l’air israélienne, qui y frappent des cibles stratégiques, jouera le rôle d’un argument clé pour aider les Ukrainiens.