Comme nous le savons, il nous faut éviter de réagir à chaud. La raison est assez simple : dans le trouble que suscite un traumatisme, l’humain a la fâcheuse tendance de déconnecter la tête au profil du (seul) cœur.
En effet, quand le sang de nos sœurs et frères jaillit, il est impossible de raisonner. Puis, même si elle ne se referme jamais, la cicatrice devient un peu moins douloureuse. Elle est là au milieu des autres, elle vient peupler notre mémoire collective. Elle grossit les rangs de nos morts, mort parce que juif.
Mais revenons à ce funeste mois de janvier 2015.
D’abord, la décapitation de Charlie hebdo, assassinat d’une grande violence et qui du point de vue des bouchers se justifiait, car ce journal était offensant vis-à-vis de leur prophète.
Le lendemain matin, Edwy Plenel déclara : « Cet attentat révèle le climat de stigmatisation auquel sont soumis les musulmans de France ». Alors que Coulibaly n’avait pas encore frappé, ce journaliste de « ragot » allait poser le débat de l’expiation. Il s’agissait pour lui de nous expliquer que les attentats étaient la conséquence directe de la manière dont les musulmans sont traités en France.
Rappelons-nous que sur les cadavres encore chauds de ces journalistes, des voix s’élevèrent pour surtout ne pas stigmatiser. NE PAS STIGMATISER?
Et puis, ce fut l’attentat de l’hyper casher…
Des juifs furent abattus comme des chiens, parce qu’ils étaient juifs. Tandis que l’horreur et l’incompréhension montait d’un cran, le parti de la « non stigmatisation » enflait tout autant, le peuple de France semblait prendre un plaisir masochiste dans l’expiation de « fautes » interdites.
SURTOUT NE PAS STIGMATISER?
Des « intellos » anti-stigmatisation nous expliquèrent que la pensée de leur contradicteurs était honteuse, et sans la moindre vergogne, ils mirent dans le même sac Zemour, Renaud Camus, Finkelkraut, Marine Lepen, Houellebecq… NE PAS STIGMATISER!
Franchement, si ce n était pas si grave, il y aurait de quoi éclater de rire. Fallait-il vraiment nous aveugler avec ces oukases anti-stigmatiseurs? Ou n’étaient-ils là finalement que pour détourner l’attention du peuple avec le vieux démon collaborationniste de la France?
Ou était-ce une tentative avortée de nous enfumer face à un processus de substitution (ou l’islam agirait en colonisateur sur les terres de ses hôtes), ayant atteint son seuil critique au delà duquel aucun retour n’est possible.
Depuis Janvier, on tue des juifs. Dans le monde entier, on souille nos morts et pendant ce temps, l’antisionisme de salon ne s’est jamais aussi bien porté.
Par Crisstov Koisha pour Alyaexpress-News