Hier, le parquet a déposé un acte d’accusation devant le tribunal d’instance d’Ashkelon contre un ancien employé d’une entreprise de défense qui, alors qu’il travaillait là-bas, avait installé des logiciels malveillants sur des ordinateurs de bureau connectés à un réseau avec un accès top secret et des informations confidentielles.

L’acte d’accusation indique que l’année dernière, l’accusé a installé des logiciels malveillants sur 13 ordinateurs connectés à un réseau ayant un statut « top secret », perturbant ainsi leur travail. Le programme installé provoquait l’arrêt des ordinateurs après le début de chaque opération.

En outre, le prévenu a tenté illégalement d’accéder à un autre réseau informatique de l’entreprise, qui a également le statut de « top secret », avec l’intention de lui causer des dommages, mais sa tentative a échoué.

Comme il est devenu connu, la raison de ces actions était le désir de l’employé de se venger après avoir soupçonné qu’ils allaient le licencier dans un proche avenir.

Suite à la divulgation des infractions par le personnel de sécurité de l’entreprise, la division d’enquête du ministère de la Défense a mené une enquête et ouvert une procédure pénale, à l’issue de laquelle un acte d’accusation a été déposé.

Suite à l’acte d’accusation, le tribunal d’instance d’Ashkelon a émis une ordonnance restrictive de ne pas divulguer les détails de l’affaire, et toutes les audiences se tiendront à huis clos pour des raisons de sécurité nationale.