Majed Abdel Aziz, représentant permanent de la Ligue arabe à l’ONU, a dévoilé les détails du plan arabe pour la reconstruction de la bande de Gaza. Ce plan vise à contrer la proposition du président américain Donald Trump d’évacuer les habitants de Gaza.
Dans une interview accordée à Al-Arabiya, Abdel Aziz a expliqué que le plan comporte trois phases et que l’Égypte a participé à son élaboration. Selon lui, le coût estimé du projet s’élève à 53 milliards de dollars, dont 20 milliards de dollars seront consacrés à la première phase. Celle-ci se concentrera sur le dégagement des décombres et la construction de logements temporaires.
Il a souligné que ce plan, discuté lors du sommet informel des dirigeants arabes à Riyad, inclut des garanties visant à empêcher toute destruction future des infrastructures reconstruites.
Implication des pays occidentaux et gouvernance palestinienne
Abdel Aziz a également mentionné que des pays occidentaux participeront aux efforts de reconstruction. Il a insisté sur le fait que l’Autorité palestinienne doit être la seule à gouverner Gaza, affirmant :
« Il est impératif de réparer la maison palestinienne de l’intérieur. »
Il a également déclaré qu’un accord entre le Hamas et l’Autorité palestinienne était nécessaire et que les événements du 7 octobre ne doivent jamais se reproduire.
Un sommet arabe d’urgence prévu au Caire
Les dirigeants arabes se réuniront au Caire le 4 mars pour un sommet d’urgence afin d’établir une « feuille de route » pour résoudre la crise à Gaza.
La semaine dernière, un sommet arabe informel s’est tenu à Riyad, réunissant plusieurs dirigeants :
- Mohammed ben Salmane, prince héritier d’Arabie saoudite
- Mohammed ben Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis
- Cheikh Mishal Al-Ahmad, émir du Koweït
- Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, émir du Qatar
- Abdel Fattah Al-Sissi, président de l’Égypte
- Abdallah II, roi de Jordanie
Ce plan de reconstruction et les discussions diplomatiques en cours pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir politique et économique de Gaza.
.