Mousa Abu Marzouk, un haut responsable du Hamas, tente de revenir sur les commentaires qu’il avait tenus précédemment, dans lesquels il suggérait que son groupe terroriste pourrait reconnaître Israël pour la première fois comme un pas vers l’unité palestinienne.
Abu Marzouk a tweeté qu’il y avait un « malentendu dans les déclarations aux médias ». Il déclare que « le Hamas ne reconnaît pas la légitimité de l’occupation israélienne et n’accepte de renoncer à aucun des droits de notre peuple palestinien. Nous affirmons que la résistance se poursuivra jusqu’à la libération et le retour.
« Plusieurs points et phrases évoqués dans mon entretien avec Al-Monitor ont été déformés et n’expriment ni ma position ni celle du mouvement, qui n’a pas changé », ajoute-t-il.
Aujourd’hui encore, il a déclaré à Al-Monitor : « Vous devez suivre la position officielle… selon laquelle l’OLP [Organisation de libération de la Palestine] a reconnu l’État d’Israël.
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré hier qu’il était ouvert aux négociations visant à mettre fin à la guerre en cours et à « remettre de l’ordre dans la maison palestinienne, tant en Cisjordanie que dans la bande de Gaza », ce qui pourrait conduire à une « voie politique garantissant le droit du peuple palestinien à son État indépendant avec Jérusalem pour capitale. »
Le Hamas a toujours cherché ouvertement à détruire Israël et a promis de mener des attaques similaires à celle du 7 octobre jusqu’à ce qu’il y parvienne.
Le Hamas ne fait pas partie de l’OLP, qui dirige l’Autorité palestinienne en Cisjordanie et a reconnu Israël comme partie aux accords d’Oslo dans les années 1990.