Un homme nouvellement religieux a intentĂ© une action en divorce devant le tribunal rabbinique et a forcĂ© son Ă©pouse Ă divorcer, affirmant quâelle avait Ă©tĂ© assistĂ©e par des sorciers afin de lui nuire et de provoquer sa mort. Selon lui, le difficile conflit avec sa femme a commencĂ© aprĂšs quâil ait refusĂ© de cĂ©lĂ©brer, comme chaque annĂ©e, la fĂȘte de Pessah chez les parents de sa femme, Ă laquelle ses frĂšres et leurs familles sont invitĂ©s.
Lâhomme a refusĂ© de cĂ©lĂ©brer la nuit du Seder chez la famille de son Ă©pouse parce quâil affirmait avoir Ă©tĂ© humiliĂ© et ridiculisĂ© par sa famille. Câest pourquoi, depuis trois ans, lâhomme a dĂ©cidĂ© de changer la tradition familiale et de cĂ©lĂ©brer Pessah chez ses parents. Sa femme sây est opposĂ©e, affirmant que câĂ©tait une tradition familiale et le couple a eu une vive querelle, accompagnĂ© de cris et de malĂ©dictions.
Un mois plus tard, lâhomme a commencĂ© Ă se sentir malade et une sĂ©rie dâaccidents lâont frappĂ©. Il a ajoutĂ© que la sĂ©rie dâaccidents Ă©tranges avait commencĂ© dans la cuisine, oĂč il sâest coupĂ© au niveau de la main, quâil Ă©tait tombĂ© dans lâescalier et sâĂ©tait foulĂ© la jambe. AprĂšs quelques semaines, il Ă©tait impliquĂ© dans un accident de voiture â un accident qui, selon lui, Ă©tait dĂ» Ă une « dangereuse explosion ».
Dans son action en justice, il a expliquĂ© en dĂ©tail comment sa santĂ© sâĂ©tait dĂ©tĂ©riorĂ©e jusquâĂ lâapparition du diabĂšte, mĂȘme sâil maintenait un mode de vie sain. AprĂšs deux ans dâaccidents et de maladies, lâhomme sâest tournĂ© vers un homme qui se dĂ©finit comme une « sorcier ». Il lui a dit que sa femme lâavait envoĂ»tĂ©.
Lâhomme a commencĂ© Ă fouiller sa chambre et, aprĂšs avoir ouvert les placards, il a dĂ©couvert un certain nombre de notes portant son nom. Lâhomme sâempressa dâapporter les notes Ă un homme qui «comprenait la sorcellerie» et affirma que sa femme avait demandĂ© sa mort et lui conseilla de jeter les notes Ă la mer et dâeffectuer un rituel compliquĂ© consistant Ă Ă©viter ce mauvais sort.
Selon lâhomme, Ă la suite de la rĂ©duction des consĂ©quences de ce sort, son Ă©tat sâest amĂ©liorĂ© et il a divorcĂ© de sa femme et a commencĂ© une nouvelle vie avec une femme aimante et Ă©pris de paix. Lâavocate Helena Simchi, qui reprĂ©sente la femme, a affirmĂ© devant le tribunal que les accusations portĂ©es contre elle Ă©taient sans fondement et que lâhomme nâavait apportĂ© aucune preuve de ses paroles.
Lâavocat Simhi a fait valoir que si lâhomme voulait divorcer de sa femme et lâavait obligĂ© Ă divorcer, et pour cela, il devait payer le montant sur la Ketouba et lâavocat Simchi a proposĂ© Ă lâhomme deux options : Se rĂ©concilier, ou soit divorcer de son Ă©pouse et payer la somme de 101 000 NIS inscrite sur la Ketouba.
Lâhomme a choisi la paix et le couple essaie maintenant de rĂ©tablir leurs relations.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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