Un homme de JĂ©rusalem a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă la fin du mois dernier, soupçonnĂ© dâavoir tentĂ© dâassassiner sa femme en lui injectant du poison, prĂ©tendument parce quâelle avait des collĂšgues masculins.
Suite Ă la levĂ©e du silence sur les dĂ©tails de lâaffaire, il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© que la police avait dĂ©couvert des rĂ©sultats de recherche incriminants sur le tĂ©lĂ©phone portable dâEli Pereg, 49 ans. LâĂ©pouse de Pereg, identifiĂ©e comme A., a affirmĂ© aprĂšs lâincident que son mari lui avait injectĂ© le substance « par jalousie et obsession », la soupçonnant de « travailler avec des hommes ».
« Je nourrissais notre petite-fille, puis il mâa prĂ©parĂ© du thĂ©, mais il y avait des somnifĂšres dedans. Je me sentais fatiguĂ©, puis il a dit Ă  ma belle-fille dâemmener ma petite fille », a racontĂ© A. les Ă©vĂ©nements de cette nuit-lĂ . 
« Nous nous sommes endormis, jâai perdu connaissance et plus tard, les enfants mâont trouvĂ© en train de convulser, avec un verre dâeau de Javel Ă  cĂŽtĂ© du lit. Mon corps a enflĂ©. Ma fille a dit que jâavais criĂ© âEli, Eliâ. Jâavais lâimpression que câĂ©tait lui qui lâavait fait. »
A. a dĂ©clarĂ© Ă  Ynet que lâinjection de poison avait endommagĂ© sa moelle Ă©piniĂšre et quâelle Ă©tait actuellement en rééducation. « Je ne pouvais pas croire quâil pouvait faire une chose pareille », a-t-elle dĂ©clarĂ©. « Qui croirait que jâirais coucher avec mon mari et quâil mâinjecterait du poison dans le dos ? Qui penserait Ă  un tel acte ? Il nây a pas de prĂ©cĂ©dent Ă  cela.
Elle a ajoutĂ© quâelle avait dĂ» subir une opĂ©ration Ă  la colonne vertĂ©brale et quâelle avait Ă©tĂ© hospitalisĂ©e pendant une semaine Ă  la clinique neurochirurgicale du centre mĂ©dical Hadassah. « Depuis que jâai commencĂ© Ă  travailler Ă  la municipalitĂ©, il est devenu pathologiquement jaloux », raconte A., soulignant quâelle ne croyait pas que son mari Ă©tait capable dâun tel acte. « Je nâai pas vu cela se produire ; je ne lâai pas vu venir, et je ne pensais certainement pas que jâallais mâendormir et ĂȘtre poignardĂ© dans le dos. »
Lors dâune audience tenue le mois dernier au tribunal de premiĂšre instance de JĂ©rusalem, un reprĂ©sentant de la police a dĂ©clarĂ© que plusieurs rapports avaient Ă©tĂ© reçus au cours des six derniers mois de diverses sources, faisant Ă©tat dâincidents de violence entre le couple.
 « Il y a des soupçons que lâintimĂ© a injectĂ© Ă  sa partenaire la substance trouvĂ©e dans son corps, et ces soupçons sont apparus lorsquâun mĂ©decin de lâhĂŽpital a remarquĂ© un hĂ©matome (ecchymose) sur son corps », a dĂ©clarĂ© le reprĂ©sentant. Pereg a Ă©tĂ© placĂ© en dĂ©tention Ă  plusieurs reprises et la police devrait demander la prolongation de sa dĂ©tention.
Le dĂ©fenseur public de Pereg, Adv. Daniel Shimshilashvili a dĂ©clarĂ© : « Mon client nie toutes les allĂ©gations portĂ©es contre lui. MalgrĂ© des enquĂȘtes intensives et de graves violations de ses droits fondamentaux au cours de sa dĂ©tention, mon client clame son innocence. Je suis convaincu quâen fin de compte, le nom de mon client sera blanchi. »
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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