Le 3 avril 2025, dans l’État de Tarba, situé au nord-est du Nigéria, des criminels armés ont enlevé l’Israélien Gil Itamar. Plus tard, les forces de sécurité locales ont réussi à libérer l’otage.

Le porte-parole de l’armée, Ouni Olubonda, a déclaré que les chefs de village locaux et les jeunes militants avaient participé à l’opération. Ils ont transmis des informations qui ont permis de localiser le lieu où l’otage était détenu. Il est probable que les ravisseurs aient également été prévenus et aient pu s’échapper.

L’opération s’est déroulée sans utilisation d’armes. « Pas un seul coup de feu n’a été tiré », a déclaré Olubonda.

Cependant, après la libération de l’Israélien, des désaccords sont apparus entre l’armée et la police nigérianes concernant les détails de l’opération. La police a accusé l’armée d’avoir escorté Itamar et de l’avoir laissé s’échapper. Les responsables de l’armée ont démenti ces informations, les qualifiant de « trompeuses ». Selon eux, Gil était seul dans la voiture.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

En outre, la police a signalé qu’il y a eu un échange de tirs au cours de l’opération et que les ravisseurs ont été contraints de battre en retraite. L’armée, au contraire, a déclaré que l’opération s’était déroulée sans tirs et que la libération avait été obtenue uniquement grâce à des actions coordonnées avec les habitants locaux.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé la libération réussie du citoyen. Un communiqué officiel indique : « L’ambassade d’Israël au Nigéria et le Département des Israéliens à l’étranger ont contribué à la libération d’un citoyen israélien dans le nord-est du pays. Son état de santé est satisfaisant. »

Après sa libération, Gil Itamar a été envoyé pour un examen médical. La recherche des ravisseurs continue. Le chef de la police de l’État de Tarba a remercié les agents qui ont participé à l’opération et a assuré que les forces de l’ordre feraient tout leur possible pour assurer la sécurité des habitants de la région. Il a également averti les criminels que l’État de Tarbes n’était « pas un endroit approprié à leurs activités ».