Rejoignez nous en live !

Les dirigeants des conseils locaux de la vallée de Jezreel tentent de calmer les passions après le meurtre d’Itai Yitzhak, 17 ans, du village de Gan Ner dans le village arabe voisin de Mukable. Les deux villages sont situés à quelques kilomètres l’un de l’autre, de part et d’autre de l’autoroute 60, près de la Ligne verte.

Au petit matin à l’entrée de Mukable, une bagarre a éclaté entre les lycéens des villages arabes et juifs, à la suite de laquelle Itai, 17 ans, a été grièvement blessé. Il a été emmené à l’hôpital HaEmek dans un état critique, où les médecins l’ont déclaré mort.



La police a arrêté et interrogé 7 hommes âgés de 16 à 17 ans. Des amis du défunt ont déclaré qu’il avait été blessé en tombant sur un objet pointu. Itai Yitzhak a étudié en 12e année. La famille a deux autres enfants : une sœur jumelle et un frère aîné, qui est sur le point de rejoindre l’armée.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Le tribunal a imposé une interdiction de 7 jours sur la publication de données sur l’enquête sur la mort du jeune homme.

Le représentant du village de Gan-Ner a déclaré que le défunt a toujours eu de bonnes fréquentations. Le chef du conseil local de Gilboa, Oved Nur, a déclaré que le conflit était entre plusieurs jeunes hommes, mais pas entre les habitants juifs de Gan Nera et les arabes de Mukable. « On voit dans l’escarmouche non pas un affrontement entre deux villages, mais une bagarre entre adolescents, qui s’est terminée tragiquement par la mort », a déclaré le maire, exprimant ses condoléances à la famille.

«Cela peut arriver n’importe où, et si cela s’est produit à Gilboa, alors une lumière rouge devrait être allumée dans tout Israël. La coexistence des juifs et des arabes est l’un des drapeaux que notre conseil régional lève.

Le porte-parole de Mukable pour le conseil régional, Hisham Ziadat, a déclaré qu’il adressait ses condoléances aux habitants de Gan Ner et à la famille de la victime. Il a qualifié cette affaire d’une « exception à la règle qui ne caractérise pas les relations entre villages voisins ».