Hier, la Cour internationale de Justice de La Haye a élu le juge libanais Dr Nawaf Salam à sa présidence pour un mandat de trois ans. Il a remplacé la juge américaine Joan Donoghue. Salam est membre de la Cour depuis février 2018 et a auparavant été ambassadeur et représentant permanent du Liban auprès de l’ONU de 2007 à 2017.
Le Dr Salam a l’habitude de faire des déclarations anti-israéliennes et présidera désormais un procès intenté par l’Afrique du Sud contre Israël, alléguant que Tsahal commet un génocide dans la bande de Gaza.
La juge ougandaise Julia Sebutinde a été choisie pour remplacer Salame. Elle s’est prononcée en faveur d’Israël lors d’un procès pour génocide intenté par l’Afrique du Sud.
Suite à sa nomination, le nouveau président de la Cour internationale de Justice a annoncé la nouvelle de son élection sur son compte plateforme X et a écrit : « Mon élection en tant que président de la Cour internationale de Justice me confère une grande responsabilité dans la réalisation de la justice internationale et du défense du droit international. La première chose qui me vient à l’esprit en ce moment est ma préoccupation constante que ma ville, Beyrouth, revienne au droit et que nous, Libanais, parvenions à établir l’État de droit dans notre pays et que la justice prévale parmi le peuple libanais.
Ces dernières années, le nom de Salam est apparu comme un candidat potentiel au poste de Premier ministre du Liban. Mais le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a bloqué sa nomination, affirmant qu’il était « trop proche de Washington ». Le Hezbollah s’est également opposé à Salam pour sa précédente défense du Tribunal spécial pour le Liban, qui a déclaré les membres du Hezbollah responsables de l’assassinat en 2005 de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri.
