Azzam al-Ahmad, ancien ministre des Travaux publics et du Logement du gouvernement de l’Autorité palestinienne et membre du comité exécutif de l’OLP, a déclaré jeudi à la radio officielle de la Palestine que l’autorité de facto dans la bande de Gaza devrait être compromise suite aux accords signés en 2017 au Caire. Cela a été confirmé par le Comité de Gaza de l’OLP, selon Ma’an.
« Les dirigeants attendent toujours que le Hamas réponde s’il veut mettre en œuvre les accords signés ou non, c’est-à-dire assumer la pleine responsabilité en tant qu’autorité de facto ou rendre Gaza (au Fatah, pas Israël) », a déclaré M. Ahmad.
Al-Ahmad a ajouté qu’il était temps de rejeter toute discussion sur les sanctions contre la bande de Gaza, en les qualifiant de « fabrications » et en soulignant que les sanctions n’existent pas. Il a concédé certaines procédures liées aux salaires des employés du gouvernement dans la bande de Gaza et soutenu que le premier à être affecté par le retard était le mouvement du Fatah à Gaza.
Le membre de l’exécutif de l’OLP a souligné que «certaines des voix fortes dans l’arène palestinienne disent qu’il y a des sanctions sur Gaza et ce slogan est soulevé par ceux qui veulent continuer la division afin de servir les pressions exercées sur les Palestiniens. »
Al-Ahmad a réitéré qu’il n’y avait aucun moyen de mettre fin à la division entre Ramallah et Gaza, sauf à travers le dialogue qui s’est poursuivi pendant de nombreuses années, notant que les deux parties ont convenu de mettre fin à la division par l’accord du Caire.
Il a expliqué qu’un certain nombre d’accords ont été convenus au Qatar, au Caire et à Gaza sur la mise en œuvre de l’accord de réconciliation, dont le dernier a été signé le 12 octobre 2017. Il a souligné que le mouvement du Fatah qui est au Caire reste le médiateur unique et rejette le principe de l’invitation de nouveaux médiateurs.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés