Un mois et demi avant sa mort : le testament bouleversant que ce jeune de 18 ans a écrit

Shlomo Gershoni, dĂ©cĂ©dĂ© prĂ©maturĂ©ment la veille de Shabbat ‘Zakor’, a Ă©crit un testament , dans lequel il dĂ©taille ce qui doit ĂȘtre fait pour Ă©lever son Ăąme et quels petits objets il doit rendre Ă  la yeshiva qu’il a frĂ©quentĂ©e . Personne ne peut rester indiffĂ©rent sur ce texte de ce jeune Ben Thora de Kiriat Sefer.

Les membres de la famille se sont assis pendant sept jours pour le deuil de leur enfant et ont exposĂ©s son testament qu’il a Ă©crit pendant ses jours de maladie Ă  l’hĂŽpital.

« Tout ce qui est Ă©crit ici est Ă©crit si je meurs dans un court laps de temps ou dans quelques  annĂ©es ou si je meurs d’une autre maniĂšre (que la maladie)
.

1 – Si je meurs sur un sol impur, je veux ĂȘtre enterrĂ© en IsraĂ«l, car il y a un problĂšme halakhique avec cela.

2 –  Puisqu’il est Ă©crit que la personne dĂ©cĂ©dĂ©e est retrouvĂ©e lors des nĂ©crologies, je voudrais Ă©viter l’exagĂ©ration et les bĂȘtises. (Attention – je ne connais pas tous le Shas et il me semble que je n’en ai mĂȘme pas passĂ© le quart, mais encore moins, tous ceux qui ont Ă©tudiĂ© avec moi en tant qu’ami en tĂ©moigneront.

3 –  Si possible, et si cela n’entraĂźne pas indirectement l’annulation de la Torah, je voudrais organiser des Ă©quipes consĂ©cutives d’étude pendant les jours de Shabbat et ensuite les trois premiers jours.

Ce sont mes demandes :

1 . S’efforcer d’agir avec vĂ©ritĂ© et honnĂȘtetĂ©, Ă  la fois entre l’homme et son prochain, entre l’homme et son crĂ©ateur, entre l’homme lui-mĂȘme et entre l’homme et son Talmud.

2 –  Recherchez la paix et faites trĂšs attention aux querelles personnelles pour des raisons idĂ©ologiques, car s’il y avait eu une volontĂ© du CrĂ©ateur, vous seriez nĂ© dans la mĂȘme communautĂ©, secte, groupe, contre laquelle vous vous battez, n’est-ce pas alors adhĂšrent Ă  une autre idĂ©ologie. Par consĂ©quent, nous devrions aimer tous ceux qui visent le ciel, et bien sĂ»r haĂŻr ceux qui pĂšchent et ne visent pas le ciel. Bien sĂ»r, cela ne contredit pas le respect des principes, et peut-ĂȘtre mĂȘme certains arguments, mais les querelles personnelles ne sont pas bonnes.

3 – Devenez plus fort en Ă©tudiant continuellement.

4 – . Essayer de sanctifier le sabbat Ă  partir des jours de la semaine, Ă  la fois en attendant son arrivĂ©e et non l’inverse, Ă  Dieu ne plaise, Ă  la fois en faisant les mitsvot du sabbat pour le shabbat et en s’en rĂ©jouissant.

Ces demandes ne sont pas une exigence, il me semble juste qu’il serait bon qu’elles soient satisfaites.

A mon pĂšre Mori Shlita: Merci beaucoup pour tout et pour tout le soutien et les encouragements pendant les moments difficiles, merci pour toutes les actions qui ont Ă©tĂ© prises pour mon traitement. Je te demande de ne pas ĂȘtre trop dĂ©solĂ©, aprĂšs ma mort .Je serai bien au paradis. Certes, tout ce qui est fait est bon et ne peut pas ĂȘtre meilleur que cela.

Je demande pardon pour toutes les fois oĂč je ne t’ai pas respectĂ© correctement, s’il te plaĂźt, si possible, je te demande de me rĂ©concilier et de me pardonner verbalement immĂ©diatement et aprĂšs toute la pĂ©riode de deuil.

Si possible, je serais heureux si tu peux Ă©tudier le trentiĂšme jour et Ă©tudiiez les Mishnayot et coutume, puisque je n’ai pas laissĂ© de Zhak.

A ma mĂšre Morti  : Je te demanderai de ne pas t’attrister plus que moi, car aprĂšs ma mort cela me fera du bien dans le ciel d’ĂȘtre avec tous les justes, et ce n’est pas diffĂ©rent que de m’envoyer dans un lieu lointain oĂč je ne te verrai, ni ne te parlerai, mais lĂ  je serai exaltĂ© dans la Torah. Et vraiment, si j’ai Ă©tĂ© envoyĂ© dans ce monde avec un nombre d’annĂ©es moindre que les autres, ce n’est pas mal du tout, et pourquoi doit-on ĂȘtre triste de vivre moins qu’un autre
comme donner naissance Ă  des milliers d’enfants alors que nous n’avons que quelques enfants par rapport Ă  elle ?! Je suis comme une autre crĂ©ature qui a le moyen de vivre moins d’annĂ©es que les humains ou qui n’a aucun moyen de donner naissance Ă  des enfants. Et il me semble avec une grande certitude que si ce n’était pas pour toi,  je ne serais pas du tout arrivĂ© lĂ  oĂč je suis, sans ta joie qui a entrainĂ© mon succĂšs Ă  la yeshiva, sans les larmes que j’ai vues de toi, je n’aurais pas investi mĂȘme prĂšs de ce que j’ai investi. Et aussi le privilĂšge de tes priĂšres et de tes larmes pour ma rĂ©ussite dans la Torah et la crainte de Dieu ont dĂ» me faire rĂ©ussir dans ce que j’ai fait.

Je dois retourner : a. Un paquet de masques dans la yeshiva, 3. Un livre du rabbin Wachtfogel (il me semble) sur Eloul, 4. vĂ©rifier si j’ai/nous avons les livres d’autres personnes (en train de lire ou d’étudier), e. Je dois une certaine somme d’argent (je pense que c’est cinquante NIS) pour la rĂ©union de la congrĂ©gation entre les heures suite Ă  une erreur dans le paiement d’un voyage, je demande s’il est possible de se dĂ©pĂȘcher et de rĂ©gler les choses ci-dessus . 


Avec mes économies (elles sont dans un portefeuille noir dans le coffre) utilisez si possible pour de bonnes choses selon votre compréhension.

Je vous demande pardon pour toutes les fois oĂč je ne vous ai pas respectĂ© correctement.

 

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Pour les membres de ma famille proche (pĂšre, mĂšre, David Naftali, Bracha, Binyamin, Dina, Israel, Tehila, Leli, Eti, Shari, Elhanan, Tamar, Yehuda, Shloimi, Racheli
) : Je vous remercie pour tout les fois oĂč vous m’avez soutenu, depuis le jour de ma naissance jusqu’à maintenant, et en particulier pour toute l’aide, le soutien, les encouragements, l’oreille attentive, l’humour jaune et noir, l’aide Ă  ma mĂšre pour qu’elle puisse s’occuper de mes affaires mĂ©dicales, des quarts de travail, des congĂ©s sabbatiques, des visites, de la joie et du doux amour avec tous les souvenirs, les beaux cheveux blancs, etc., etc.’, pendant mes pĂ©riodes de maladie. La feuille sera bien sĂ»r plus courte que de commencer Ă  dĂ©tailler. Je vous aime, et mĂȘme de lĂ -bas  je continuerai (probablement
) Ă  vous aimer, pour votre soutien de tous les instants qui m’ont aidĂ© Ă  surmonter les difficultĂ©s qui se sont prĂ©sentĂ©es, et les douleurs, et les moments de tristesse.

Je demande votre sincĂšre pardon pour tout chagrin qui vous vient Ă  cause de moi, directement ou indirectement, mentalement, physiquement et financiĂšrement.

Je vous pardonne de tout cƓur toutes sortes de chagrins qui m’ont Ă©tĂ© causĂ©s (mĂȘme aprĂšs le temps de rĂ©diger le testament), directement ou indirectement, dans le corps et l’ñme, vraiment n’importe quoi, et toutes sortes de scrupules de conscience. 


Je vous demande et vous supplie, s’il vous plaĂźt, de ne blĂąmer personne, ni les hĂŽpitaux, ni les gens , ni personne de la famille, Dieu nous en prĂ©serve, ni personne d’autre, pour ma mort ou pour le fait que cela se soit produit Ă  cette fois particuliĂšre. (S’il y avait une nĂ©gligence mĂ©dicale claire et prouvĂ©e, qui serait certainement recevable devant un tribunal qui discute de telles questions (vous pouvez demander Ă  grand-pĂšre), et selon la Halacha, il leur Ă©tait interdit de se comporter comme ils l’ont fait, vous pouvez blĂąmer, mais pas parler Ă  ce sujet jusqu’à deux mois aprĂšs la mort.) Il n’y a aucun avantage Ă  cela, et cela ne fait que dĂ©truire et corrompre l’ñme, et dĂ©tourne la personne de la bonne façon de faire face Ă  la mort. (Il est clair pour moi que si aprĂšs la catastrophe de Miron il n’y avait pas eu de recherche des coupables, le choc aurait provoquĂ© des renforts beaucoup plus importants qu’il n’y en a eu.) S’il vous plaĂźt, s’il vous plaĂźt, je demande vraiment dans toutes les langues de faire attention Ă  cela comme au feu le jour du Shabbat ou Ă  toute autre occasion quelqu’un vous dit de quelqu’un qu’il est coupable, veuillez l’informer de cette demande. Merci d’avance.

Je voudrais essayer trùs fort de ne pas sombrer dans le chagrin, Dieu m’en garde. Tout ce qui se passe dans le monde est bon, et tout comme nous ne comprenons pas comment fonctionne l’esprit, etc., nous n’avons aucune raison de comprendre pourquoi une personne tombe malade ou meurt.

Il me semble qu’il serait bon que vous partiez en vacances deux jours ensemble par fraternitĂ© et regroupement familial. 


Si vous le pouvez, ce serait bien si vous vous renforciez d’une maniĂšre qui serait pour l’élĂ©vation de mon Ăąme, et  si cela ne cause pas de dĂ©sagrĂ©ment, qu’ils disent Kaddish sur moi (peut-ĂȘtre Ă©galement de la famille Ă©largie ou d’une autre personne responsable). Merci.

Aux membres de la famille Ă©largie : Merci pour toutes les priĂšres, les renforts et les actions qui ont Ă©tĂ© prises pour mon traitement, ce qui m’a sĂ»rement aidĂ© Ă  vivre jusqu’à ce moment, merci Ă  tous ceux qui font les quarts (ou tous ceux qui ont voulu faire un quart de travail et ne l’a pas fait, c’est Ă  lui comme s’il l’a fait), avec dĂ©votion, Ă  des moments plus opportuns .Merci beaucoup du fond du cƓur aux membres de la famille qui ont abandonnĂ© leur travail pour moi. Merci Ă  tous ceux qui ont versĂ© leur sang et consacrĂ© leur temps afin que je reçoive le meilleur traitement mĂ©dical, merci Ă  ceux qui ont travaillĂ© pour la cause, merci Ă  tous ceux qui ont aidĂ© ma mĂšre Ă  m’aider, merci pour tout.

Si possible, je demande Ă  tous les membres de la famille de me pardonner s’il y a eu une blessure au corps, Ă  l’ñme ou Ă  l’argent, mĂȘme s’ils ne s’en souviennent pas sur le moment ou ne le savent pas du tout, Ă  la fois immĂ©diatement et aprĂšs le deuil.

Si possible, je veux qu’ils soient renforcĂ©s pour l’ascension de mon Ăąme de quelque maniĂšre que ce soit, soit ensemble, soit individuellement. Merci.












Je demande pardon Ă  tous ceux que j’ai blessĂ©s de quelque maniĂšre que ce soit, ou j’ai parlĂ© au shĂ©rif ou j’ai blessĂ© physiquement ou financiĂšrement, et tout type de blessure ou de chagrin, qu’ils le sachent, qu’ils le sachent ou qu’ils ne le sachent pas, s’il vous plaĂźt , je vous demande pardon mĂȘme si je ne mĂ©rite pas le pardon, si possible, tous les membres de la yeshiva diront au revoir immĂ©diatement et aussi aprĂšs la fin des Ă©loges et de l’excitation.











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Je demande pardon si je vous ai irritĂ© ou blessĂ© de quelque maniĂšre que ce soit, directement ou indirectement, physiquement, financiĂšrement ou mentalement, s’il est possible de s’excuser verbalement, mĂȘme si vous ne connaissez aucun prĂ©judice.

Merci beaucoup.










Vous pouvez publier ou ne pas publier ce que vous voulez du testament, mais il y a toujours une crainte que quelqu’un soit blessĂ©.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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