Un monument pour les terroristes à New York ? Quand la mémoire devient polémique


Yoseph Haddad alerte : des manifestations pro-Palestine à New York auraient érigé des symboles jugés glorifiants envers des terroristes du 7 octobre. Le débat dépasse la symbolique : il interroge la frontière entre protestation politique, apologie de crime et responsabilité civique dans les grandes villes américaines.

Selon des rapports et messages relayés par Yoseph Haddad, des rues de New York ont vu apparaître des installations commémoratives ou des plaques improvisées honorant des figures liées au 7 octobre. Ces images ont été diffusées largement sur les réseaux sociaux, et ont provoqué indignation et demandes d’intervention des autorités locales. Le phénomène s’inscrit dans le vaste mouvement de protestation « No Kings » et des manifestations pro-Palestine observées dans plusieurs villes américaines ce mois-ci. The Guardian+1

La campagne autour de la mairie de New York et la polarisation politique locale pèsent sur la façon dont ces manifestations sont perçues. L’évocation du nom de leaders palestiniens tels que Yahya Sinwar entraîne, chez certains électeurs, la crainte que des symboles radicalisés gagnent du terrain si des personnalités progressistes aux positions contestées (ex. Zohran Mamdani) accédaient à des postes clés. Les médias locaux ont documenté des rassemblements massifs sans violences significatives, mais ponctués d’incidents de provocation. New York Post

La question juridique est claire : la protestation politique est protégée, mais l’apologie de crimes et la glorification d’auteurs d’attentats relèvent d’un cadre différent, susceptible d’entrer en conflit avec les lois locales sur l’incitation à la haine ou à la violence. Les maires et procureurs municipaux doivent désormais arbitrer entre droit de manifester et protection des institutions démocratiques.

Plusieurs élus conservateurs et organisations juives-américaines ont demandé des mesures contre la banalisation des symboles terroristes. Yoseph Haddad, dans ses messages, appelle à une « lutte ferme contre les soutiens du terrorisme » et met en garde contre « l’occupation culturelle de l’Amérique par des sympathisants » — formule polémique qui alimente le débat sur la liberté d’expression et la sécurité. New York Post


Le phénomène dépasse New York : il révèle une bataille culturelle globale où la mémoire est instrumentalisée. Les démocraties libérales doivent conserver un cadre clair : protéger la dissidence légitime, sanctionner l’apologie des crimes. La ligne est ténue, et la responsabilité des autorités municipales et fédérales est grande.

Sources : Reuters, Guardian, New York local press (débats sur Zohran Mamdani). Reuters+2The Guardian+2


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