Alors que les images de la flottille « humanitaire » dirigée par des activistes pro-palestiniens continuent de circuler sur les réseaux sociaux, un nouveau défi logistique, diplomatique et sécuritaire se profile pour Israël : un convoi terrestre serait en route vers la bande de Gaza, dans une tentative affichée de « briser le siège » et de « défier le contrôle israélien ».
Mais cette fois, ce ne sont plus des bateaux battant pavillon étranger qui voguent vers les côtes de Gaza — ce sont des camions, des caravanes, des véhicules civils et médiatiques qui entendent traverser le territoire israélien. Une provocation directe, déguisée en mission humanitaire, qui pousse Jérusalem à redéfinir sa stratégie de gestion de ces opérations ambiguës.
Une opération « pacifique » qui cache des intentions politiques
Les organisateurs de ce convoi, issus pour la plupart de réseaux européens d’extrême gauche, d’ONG islamistes et de militants anti-israéliens bien connus, affirment vouloir « acheminer de l’aide aux civils gazaouis », dans la continuité de la flottille médiatisée à outrance.
Mais derrière cette façade, les intentions politiques sont claires : remettre en question le droit souverain d’Israël de contrôler ce qui entre à Gaza, y compris pour des raisons de sécurité légitimes, et faire pression sur l’État hébreu à travers la couverture médiatique et la diplomatie internationale.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les slogans affichés dans les vidéos publiées par les participants sont sans ambiguïté :
« Gaza libre, Israël criminel »,
« Un peuple sous blocus, une Europe complice »,
« De la mer à la rivière, la Palestine vaincra ».
Autant d’éléments qui montrent que l’objectif principal n’est pas humanitaire, mais symbolique et accusateur.
Un dilemme israélien : ignorer ou agir ?
Face à cette nouvelle provocation, les autorités israéliennes se retrouvent à nouveau face à un dilemme délicat : faut-il laisser passer le convoi, au risque de créer un précédent, ou faut-il l’arrêter, au risque d’alimenter les accusations de « blocus injuste » ?
Le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré lors d’un point presse :
« Il n’est pas question que des véhicules étrangers ou israéliens se rendent à Gaza sans contrôle strict. Nous n’avons aucune garantie sur le contenu des chargements ni sur les intentions des participants. »
Plusieurs responsables militaires évoquent en coulisses la possibilité de bloquer le convoi dès son point de départ, en coordination avec la police et le service de sécurité intérieure. « Nous avons tiré les leçons de la flottille : mieux vaut prévenir que gérer une crise internationale après coup », confie un officier de Tsahal sous anonymat.
Gaza : pas un territoire neutre
Ce que beaucoup de journalistes occidentaux oublient de rappeler, c’est que la bande de Gaza est contrôlée par une organisation terroriste armée, le Hamas, classée comme telle par l’Union européenne, les États-Unis et de nombreux pays.
Cela signifie que tout ce qui entre à Gaza doit être minutieusement contrôlé, non pas pour « affamer la population », mais pour empêcher l’introduction d’armes, de composants explosifs, de drones ou d’équipements à double usage.
Israël, faut-il le rappeler, n’empêche pas l’entrée d’aide humanitaire : chaque jour, des centaines de camions passent par le terminal de Kerem Shalom, après inspection. Le seul objectif de ces convois « indépendants » est de court-circuiter ce contrôle — et donc de mettre en danger la sécurité des civils israéliens.
Une instrumentalisation humanitaire dangereuse
Depuis le 7 octobre, le Hamas a prouvé qu’il ne reculait devant rien pour transformer l’aide étrangère en levier militaire. Des sacs de riz ont été retrouvés contenant des explosifs. Des ambulances transformées en véhicules de commandement. Des infrastructures de l’ONU utilisées comme abris pour les combattants.
Dans ce contexte, laisser un convoi terrestre entrer librement à Gaza serait une faute stratégique majeure. Il ne s’agit pas ici de refuser l’aide aux civils – mais de refuser que des civils israéliens paient le prix d’une naïveté logistique.
Une réponse intelligente et ferme
Le gouvernement israélien envisage plusieurs scénarios :
Contrôle strict aux postes frontières, avec obligation de transfert du contenu via les canaux humanitaires existants.
Refus de laisser entrer les véhicules eux-mêmes, pour éviter tout effet de symbole ou de précédent.
Documentation complète des cargaisons, avec coopération possible de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge — mais uniquement si la neutralité est garantie.
« Nous ne voulons pas d’affrontement inutile. Mais nous ne permettrons pas qu’on piétine notre souveraineté au nom d’un prétendu humanitarisme sélectif », a déclaré un haut responsable de la sécurité.
L’opinion publique israélienne ne veut plus céder
Après les horreurs du 7 octobre, une grande partie de l’opinion israélienne ne comprend plus pourquoi Israël devrait se justifier sans cesse d’exister, de se défendre, de filtrer les accès à une zone ennemie.
Les familles des otages réclament des réponses fermes, les habitants du sud veulent des garanties de sécurité, et la majorité des citoyens estiment que les provocations doivent être traitées comme telles.
Les médias complices ?
Une autre question inquiète les autorités israéliennes : la manipulation médiatique flagrante à travers ces convois. Déjà, lors de la flottille, plusieurs journalistes avaient embarqué avec des slogans anti-israéliens, adoptant une posture plus militante qu’informative.
Pour ce convoi terrestre, des caméras sont prévues à chaque étape, avec des messages calibrés pour les réseaux sociaux : images de « femmes pacifiques », de « vivres refusés », d’enfants « privés de médicaments ».
L’objectif ? Créer une pression émotionnelle, au détriment de la vérité. Oublier le Hamas, ignorer les otages, passer sous silence les tunnels, pour ne retenir que le “blocage israélien”.
Israël ne sera pas dupe
Mais Israël n’est plus en 2010. L’ère des excuses diplomatiques est révolue. L’État hébreu est prêt à répondre aux campagnes de désinformation, à publier ses propres vidéos, à démontrer que ce sont les terroristes qui affament Gaza – pas Tsahal.
Et surtout, à rappeler au monde que la souveraineté d’un pays démocratique, attaqué sur son propre sol, ne se négocie pas sous la menace émotionnelle d’un hashtag viral.
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