Le 7 octobre a agi comme une gifle magistrale à ceux qui, de près ou de loin, continuaient à rêver d’un « État palestinien » aux côtés d’Israël. Ce jour funeste n’a pas seulement marqué une défaillance sécuritaire – il a définitivement mis à nu une vérité que certains refusent encore de voir en face : tout embryon d’État palestinien constitue une menace existentielle directe pour Israël.

Israël a changé les règles du jeu. Fini le « calme contre calme », fini les illusions diplomatiques. L’opération « Am Kélavi » a redonné à Tsahal et à l’État hébreu une posture d’initiative et de puissance. L’ennemi attaque ? On l’éradique. L’ennemi pense attaquer ? On l’écrase préventivement. Un nouveau code a été gravé dans la doctrine sécuritaire israélienne : « Celui qui vient te tuer, lève-toi pour le tuer en premier. »

Et c’est sur cette base, et uniquement sur celle-ci, que pourra émerger une opportunité politique réelle : celle d’un Moyen-Orient où les pays arabes modérés – comme l’Arabie Saoudite – comprennent enfin qu’Israël est la solution, pas le problème.

Mais toute tentative de relancer l’idée d’un État palestinien – même édulcoré, même théorique – doit être fermement rejetée. Car derrière les costumes trois pièces de Ramallah, on trouve la même idéologie islamiste que celle de Gaza ou de Téhéran : le refus viscéral de la souveraineté juive sur sa terre ancestrale.

Il est donc impératif que, si l’Arabie Saoudite conditionne un accord de paix à une reconnaissance d’un État palestinien, Israël réponde clairement : non. Même si cela signifie retarder la normalisation. Même si cela coûte des avantages économiques. La vie précède la qualité de vie.

Le président Trump, artisan courageux des Accords d’Abraham, mérite une reconnaissance internationale. Mais s’il lui prenait l’envie – sous pression ou illusion – de faire revenir par la fenêtre le spectre d’un État palestinien que l’Histoire a déjà rejeté par la porte, Israël devra, là aussi, dire non. On ne troque pas l’Iran contre un nouveau Gaza en Judée-Samarie.

En revanche, il est possible – et même souhaitable – de permettre à Riyad un programme nucléaire civil, sous contrôle strict des États-Unis, comme c’est le cas aux Émirats. Mais sans contrepartie mortelle. Pas de double jeu. Pas de nouvelle illusion.

Le moment est venu de passer à l’acte politique fort : l’application du droit israélien sur les localités juives de Judée-Samarie. C’est le seul message clair, lisible, cohérent, et surtout moral, que nous pouvons adresser à ceux qui pensent encore que l’équilibre régional passe par des concessions territoriales à ceux qui rêvent de nous voir disparaître.

Le Moyen-Orient change – grâce à Israël, pas malgré elle. À condition de ne plus jamais retomber dans l’illusion d’une cohabitation avec ceux qui éduquent leurs enfants à haïr et qui glorifient la mort.

Mots-clés : État palestinien, Moyen-Orient, dissuasion
Par Infos-Israel.News

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