Le bureau du procureur du district de Tel Aviv a déposé ce matin un acte d’accusation contre Mohammad Bani Ode, accusé de tentative de meurtre pour des motifs terroristes. L’incident, au cours duquel deux personnes âgées rapatriées « russes » ont été blessées, a eu lieu à Jaffa le mois dernier.
Un Palestinien de 18 ans du village de Tamun dans le nord de la Samarie, ancien plongeur dans un restaurant de Jaffa, est également accusé d’être entré illégalement dans le pays le 21 novembre. Selon l’acte d’accusation le jour du crime, il a pris la décision d’attaquer les Juifs. À cette fin, il s’est armé d’un couteau et est entré illégalement sur le territoire d’Israël par une brèche dans la clôture dans la région de Tulkarem.
Quand Ode est arrivé à Jaffa, il a erré quelque temps dans la ville non loin du restaurant où il travaillait, à la recherche d’une victime convenable. Son choix s’est porté sur un couple de personnes âgées se promenant dans la rue Bat Yam. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’un couple de rapatriés « russes », âgés d’environ 70 ans. Il s’est approché de l’homme par derrière et a commencé à le poignarder dans le dos, le cou et la poitrine jusqu’à ce que l’homme tombe au sol, saignant.
Considérant que l’homme mourrait de ses blessures de toute façon, il a rapidement quitté la scène du crime et s’est caché dans une mosquée de la rue Kidron. De là, il a appelé le chauffeur qui l’a emmené à Jaffa et lui a demandé de l’aider à quitter Israël. Il a été arrêté par des policiers dans une mosquée.
Lors de son interrogatoire, il a déclaré aux enquêteurs qu’il avait décidé d’attaquer parce qu’il en avait marre de la vie, des problèmes financiers dans la famille et des problèmes avec son frère. Lorsque l’enquêteur lui a demandé pourquoi il ne s’était tout simplement pas suicidé dans ce cas, il a répondu : « celui qui s’est suicidé ira en enfer, le martyr (celui qui tue des juifs) ira au ciel ».
La victime a été transportée à l’hôpital Wolfson dans un état grave avec quatre plaies pénétrantes.
Le parquet a demandé une prolongation de la période de détention de l’accusé.