Un diplomate occidental au Liban a déclaré qu’il n’y avait aucun progrès dans la désescalade de la situation à la frontière israélo-libanaise. La chaîne KAN a rapporté hier que Beyrouth estime que la clé pour mettre fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël réside dans Gaza, et non dans eux.

Les deux camps ne veulent pas de guerre, mais à ce stade, ils ne veulent pas céder l’un à l’autre. Comme nous le savons, il ne s’agit pas seulement d’arrêter les bombardements depuis le Liban, mais aussi de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, c’est-à-dire le retrait de toutes les forces armées du Hezbollah au-delà du fleuve Litani.

Les médias libanais ont rapporté l’autre jour qu’il y a deux semaines, le chef adjoint des renseignements allemands s’était rendu à Beyrouth et avait rencontré le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Qassem Naim. Il a tenté de convaincre Naim de la nécessité de résoudre le conflit israélo-libanais séparément de Gaza. Le résultat de la réunion a été nul : Qassem Naim n’était pas d’accord avec cela. Il a suggéré que l’Allemagne force Israël à cesser le feu sans rien offrir en retour.

Selon la chaîne britannique Sky News, l’Allemagne propose de déployer ses forces armées dans le sud du Liban comme solution au problème de sécurité du nord israélien.

Par ailleurs, la chaîne libanaise LBCI a rapporté qu’un pays arabe avait averti le Hezbollah de l’intention d’Israël de déclencher une grande guerre et d’entrer sur le territoire libanais.

Il y a deux jours, le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz a rencontré son homologue italien Antonio Tajani et lui a demandé de faire pression sur la partie libanaise. « Le Hezbollah doit se retirer du sud du Liban, sinon le Liban subira un coup dévastateur dont il ne se remettra jamais », a déclaré Israel Katz.

 Des informations sont apparues hier sur les réseaux sociaux israéliens concernant le transfert de milliers de soldats et de chars de Tsahal vers la frontière nord.