
Un professeur juif en visite en Allemagne affirme avoir Ă©tĂ© agressĂ© dans un parc de Bonn, dâabord par un Palestinien qui a dit « Jâenc*** les Juifs », puis par la police qui lâa frappĂ© et lui a donnĂ© un coup de poing au visage.
Yitzhak Melamed, qui enseigne la philosophie Ă lâUniversitĂ© Johns Hopkins de Baltimore, a dĂ©crit dans un long post Facebook ce quâil a subi. Il a accusĂ© la police de brutalitĂ©, puis de blanchir ses agresseurs et de le blĂąmer faussement pour avoir provoquĂ© lâagression. La police a ensuite apprĂ©hendĂ© lâassaillant.
Lâincident de mercredi est le dernier dâune sĂ©rie dâagressions antisĂ©mites en Allemagne.
Selon Melamed, il portait une kippa quand un Palestinien qui se prĂ©sentait comme tel lui a demandĂ© sâil Ă©tait Juif et lâa suivi, en criant des choses comme « Jâenc*** les Juifs. Jâenc*** les Juifs » et « Pas de Juifs en Allemagne ! »
Il a ensuite jetĂ© trois fois la kippa de Melamed au sol et lâa poussĂ© trois fois. En rĂ©ponse, Melamed a dit quâil a essayĂ© de le botter deux fois mais nâa pas rĂ©ussi.
Lâagresseur sâest enfui aprĂšs avoir entendu une sirĂšne de police. Melamed a Ă©crit que deux policiers sont passĂ©s Ă cĂŽtĂ© de lâattaquant et lâont attaquĂ© lui Ă la place, puis que deux ou trois autres policiers les ont aidĂ©s Ă le mettre par terre et lâont menottĂ©. Il a dit que la police lui avait donnĂ© des coups de poing au visage plusieurs dizaines de fois, le faisant sangloter et brisant ses lunettes.
« Je nâai pas eu beaucoup de temps Ă me demander, car presque immĂ©diatement quatre ou cinq policiers avec un gros garde ont sautĂ© sur moi (deux devant moi, et deux ou trois derriĂšre) », a Ă©crit Melamed. « Ils ont poussĂ© ma tĂȘte au sol, et alors que jâĂ©tais totalement incapable de bouger et que je pouvais Ă peine respirer, ils ont commencĂ© Ă me frapper au visage. AprĂšs quelques douzaines de coups de poing, jâai commencĂ© Ă crier en anglais que jâĂ©tais la mauvaise personne. »
Un officier de police a ensuite suggĂ©rĂ© que Melamed a provoquĂ© le passage Ă tabac. Melamed a rĂ©pondu Ă lâargument en dĂ©crivant la mort de ses ancĂȘtres dans lâHolocauste.
« Puis les mĂȘmes policiers mâont criĂ© dâun ton didactique (en anglais): « Nâayez pas de problĂšmes avec la police allemande ! » », a Ă©crit Melamed. « CâĂ©tait plus que suffisant. Je dis au policier sardoniquement : « Je nâai plus peur de la police allemande. La police allemande a assassinĂ© mon grand-pĂšre. Ils ont assassinĂ© ma grand-mĂšre. Ils ont assassinĂ© mon oncle et ils ont assassinĂ© ma tante. Tout en un jour de septembre 1942. HĂ©las, je nâen ai plus peur. » »
AprĂšs avoir Ă©tĂ© emmenĂ© au commissariat de police, Melamed a Ă©crit que la police nâavait pas soignĂ© ses blessures et avait essayĂ© de le dissuader de porter plainte contre lui, notamment en suggĂ©rant quâil avait dâabord attaquĂ© la police et en lâaccusant de rĂ©sister Ă lâarrestation. Finalement, il a Ă©tĂ© emmenĂ© dans un autre bureau, oĂč il a dĂ©posĂ© plainte.
Le lendemain matin, Ă©crit Melamed, le chef de la police de Bonn est venu Ă son hĂŽtel pour sâexcuser. Mais Melamed a dĂ©clarĂ© que la dĂ©claration du dĂ©partement de police sur lâincident, publiĂ©e plus tard dans la journĂ©e, lâaccusait faussement de cette rĂ©sistance. Selon une dĂ©claration de la police sur Presse-Portal, une plate-forme de presse allemande, la police a dĂ©clarĂ© que Melamed « nâa pas respectĂ© plusieurs demandes des fonctionnaires dâarrĂȘter ».
« Essayez (si vous le pouvez) de rĂ©sister Ă lâarrestation soit quand vous nâĂȘtes pas en contact physique avec la police, ou, alternativement, quand 5 policiers sont sur votre dos et que vous ĂȘtes Ă peine capable de respirer », Ă©crit-il.
Herbert Reul, un ministre du gouvernement allemand local, sâest Ă©galement excusĂ© auprĂšs de Melamed, et a dĂ©clarĂ© : « Nous ne permettrons pas que les Juifs soient Ă nouveau persĂ©cutĂ©s en Allemagne », selon la Deutsche Welle.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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