Un rapport de renseignement américain a déclaré mardi que la quête de la Chine pour devenir une puissance mondiale est la plus grande menace pour la sécurité nationale américaine, tandis que les efforts de la Russie pour saper l’influence américaine et se présenter comme une puissance majeure constituent également un défi.

Le rapport annuel d’évaluation des risques 2021 comprend les points de vue des différents services de renseignement américains sur les principaux problèmes de sécurité extérieure auxquels le président Joe Biden est confronté au cours de sa première année de fonction, qui sont devenus encore plus compliqués avec l’épidémie de Corona et le changement climatique mondial.

Le rapport indique que si la Chine et la Russie représentent les deux principaux défis, l’Iran et la Corée du Nord restent une source de danger pour la sécurité nationale des États-Unis.

La commission du renseignement de la Chambre des représentants et également du Sénat tiendra des réunions, mercredi et jeudi, pour discuter d’un rapport envoyé au Congrès.

Avril Haynes – le directeur du renseignement national, William Burns – le directeur de la CIA dans l’administration Biden, témoignera pour la première fois depuis ses nominations.

Le rapport indique que le Parti communiste chinois au pouvoir intensifiera « les efforts de tout le gouvernement pour étendre l’influence de la Chine, saper l’influence américaine et provoquer la controverse entre Washington et ses alliés et partenaires » et intensifiera ses efforts pour faire progresser son régime autoritaire.

Pendant ce temps, les dirigeants chinois «saisiront les opportunités» pour intensifier les tensions avec les États-Unis lorsque leurs intérêts l’exigent.

Le rapport indique que la Chine dispose d’excellentes capacités pour lancer des cyberattaques, qui pourraient, à tout le moins, provoquer des perturbations limitées et temporaires des infrastructures vitales aux États-Unis.

Le rapport ajoute que la Russie cherche à saper l’influence américaine et à semer la discorde entre les pays occidentaux et au sein des alliances occidentales, et à construire des capacités qui permettent à Moscou de «façonner les événements mondiaux en tant que grande puissance».

Il a noté que la Russie « continuera d’être une cyber-menace majeure ».