Le réserviste Eliran Mizrahi, 40 ans, s’est suicidé avant de se redéployer pour combattre à Gaza. Comme l’a rapporté ce matin la radio Reshet Bet , Mizrahi, père de quatre enfants, s’est suicidé vendredi dernier. Aujourd’hui, il était censé retourner dans son unité du Corps des ingénieurs de l’armée, où il a servi comme conducteur de la pelle lourde de l’armée D9 (Dooby).

Eliran fut mobilisé dès le lendemain du début de la guerre. Il a vu de ses propres yeux les terribles conséquences des attaques du Hamas contre les kibboutzim du Néguev occidental, puis est entré à Gaza et a participé aux combats. Là, il a essuyé à plusieurs reprises les tirs du Hamas, a survécu aux tirs de RPG et d’armes légères et a transporté ses camarades blessés hors de la bataille. Sa tâche principale était d’ouvrir les routes pour les troupes et de dégager les chemins des mines.

Lorsqu’il s’est battu pendant six mois et est rentré chez lui en avril, on lui a diagnostiqué un syndrome post-traumatique, mais malgré cela, il n’a pas refusé le service de réserve. Ses proches affirment que psychologiquement, Eliran est resté à Gaza, se réveille la nuit, tient une arme tout le temps et n’est jamais retourné au travail. Récemment, il a de nouveau reçu une convocation de Tsav 8 et Eliran a dû retourner dans l’enfer de la guerre.

Selon la correspondante de guerre de la radio Carmela Menashe, la famille du défunt insiste pour que l’armée enterre Eliran dans un cimetière militaire. Mais le commandement refuse, invoquant le fait qu’au moment de sa mort, il n’était ni soldat régulier ni réserviste.