Un réserviste, père d’un soldat du 13e bataillon de Golani, a écrit au chef d’état-major suite à la mort de 10 soldats dont 8 de l’unité Golani lors d’une empbuscade dans une maison
En l’honneur du chef d’état-major de Tsahal
Général de division Herzi Halevi
Salutations
1. Nous pleurons tous la mort dans la tempête de la bataille d’un héros d’Israël, un commandant adoré et aimé de ses soldats, le lieutenant-colonel Tomer Greenberg de la 13e brigade de Golani, tombé hier soir à Sajaya avec huit autres commandants et combattants, , des héros d’Israël.
1. Notre fils, qui sert dans le 13e bataillon sous le commandement de Tomer, raconte des cas dans lesquels le soutien aérien n’a pas été fourni aux forces terrestres de l’unité Golani. Par exemple, pendant l’entrée à Sajaya, il est devenu évident qu’il y avait des terroristes retranchés dans une école, et malgré les appels répétés du commandant, cette école n’a pas été bombardée depuis les airs, ce qui a obligé le commandant à mener une attaque militaire sans aucun soutien et bombardements aériens avant l’attaque et sans assistance pendant celle-ci.
2. Dans d’autres cas, les ordres d’attaquer précisément les maisons à partir desquelles le feu était dirigé sur nos forces – donnés par le commandant 13 – n’ont pas été exécutés sans que les pilotes de l’armée de l’air ne vérifient à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de « non-impliqués » sur les lieux, perdant ainsi un temps précieux et mettant nos soldats en danger.
3. De nombreuses questions se posent dans l’air avec la mort de nos bons soldats du 13ème bataillon, qui ont subi des pertes terribles en combattant les assassins nazis à Simchat Torah en bordure de Gaza. Aujourd’hui, l’effusion de sang continue de ce cher bataillon qui soulève de nombreux points d’interrogation pour moi et pour de nombreux parents.
4. Nous te confions nos fils pour qu’il protège le peuple d’Israël et l’envoie au combat pour aider Israël en cas de besoin.
5. Il ne peut s’agir de considérations visant à préserver la vie d’un ennemi cruel qui a gazé nos soldates, les ont massacré, violé et maltraité. Et pourtant, nos bons fils et filles sont torturés dans les sous-sols de l’horreur du Hamas, cet ennemi cruel reçoit soudain un traitement raffiné au détriment de la vie de nos bons fils.
6. Le fait et l’idée que l’histoire se répète est effrayante. Benny Gantz a admis dans un discours que lors de Tzuk Eitan en 2015, il avait mis en danger les soldats de l’unité Golani afin de sauver la vie de l’ennemi meurtrier. Il est doublement choquant et horrifiant que cet incident mettant en danger nos enfants de l’unité Golani ait également eu lieu dans le quartier maudit de Sajaya.
7. De nombreuses questions se posent dans l’espace aérien et ne laissent pas de repos concernant la bataille spécifique au cours de laquelle le général de division est tombé avec d’autres soldats du 13ème bataillon. Pourquoi le complexe n’a-t-il pas été bombardé depuis les airs et littéralement rasé avant le nettoyage par les Golani ? Par nos soldats ? Était-il possible d’éviter un risque inutile de la vie des soldats ? Est-il approprié et juste de licencier les pilotes qui ne répondent pas aux ordres ? Les valeurs de Tsahal incluent-elles la simple valeur selon laquelle la vie de nos soldats passe avant celle de l’ennemi, de ses partisans et de ses assistants ? L’armée est-elle aujourd’hui derrière la politique immorale de Benny Gantz de 2015 visant à abandonner et à mettre en danger les soldats Golani ?
8. Nous, en tant que parents, ne dormons pas la nuit par souci de la sécurité de notre fils, maintenant cette préoccupation est sept fois amplifiée par peur de préférer la vie d’un ennemi à celle de notre fils.
Sincèrement,
Isaac Nativ
Un réserviste et un père attentionné
À son fils, soldat du 13e bataillon Golani