Le chef chargé de la question des prisonniers palestiniens, Kadoura Fares, a fait une rare déclaration dans le contexte des progrès des négociations concernant un accord d’échange. Selon lui, tous les enfants et femmes détenus dans les prisons israéliennes seront libérés, ainsi que des dizaines de terroristes ayant été relâchés lors de l’accord Shalit, mais qui ont été à nouveau emprisonnés. Environ 200 terroristes condamnés à perpétuité seront exilés.

La ministre Orit Strock a critiqué cette initiative :
« Trump ne veut pas d’un tel accord. C’est une récompense pour le terrorisme. » Nimrod Cohen, père d’un soldat otage, l’a attaquée :
« Des propos honteux et horribles. »

En bref :

Kadoura Fares, président du comité pour les prisonniers palestiniens, a annoncé ce matin (dimanche) dans une interview à l’agence palestinienne « Ma’an » que lors de la première phase de l’accord, 25 otages seraient libérés en échange de 48 terroristes déjà libérés lors de l’accord Shalit et réemprisonnés depuis, de 200 terroristes condamnés à perpétuité et d’environ 1 000 autres détenus, y compris des enfants, des femmes et des malades.

Il a ajouté que le nombre total de prisonniers libérés pourrait dépasser 3 000, Israël ayant insisté pour inclure davantage d’otages israéliens, y compris des soldats blessés, dans l’accord.

Selon Fares, les terroristes les plus dangereux, condamnés à perpétuité, seraient exilés au Qatar, en Égypte ou en Turquie, tandis que les autres retourneraient dans leurs foyers en Israël, à Gaza ou en Cisjordanie.

Contexte des négociations :

En Israël, une délégation de hauts responsables, dont le chef du Mossad et celui du Shin Bet, a été envoyée au Qatar pour avancer les discussions. Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a indiqué qu’il souhaitait voir un accord finalisé d’ici le 20 janvier, date de son investiture.

Cependant, ces négociations suscitent des critiques en Israël :

  • La ministre Orit Strock a déclaré que cet accord serait « une victoire pour le terrorisme ».
  • Nimrod Cohen, père de l’otage Nimrod Cohen, a dénoncé ses propos, affirmant qu’elle devrait « démissionner et être jugée pour les événements horribles depuis le 7 octobre 2023 ».

Les familles des otages demandent des décisions courageuses :

Sharon Sharabi, frère des otages Yossi et Eli Sharabi, a déclaré sur Ynet :
« Nous vivons dans une tempête émotionnelle depuis 15 mois. Ce qui se passe à Doha est une opportunité unique de ramener les otages vivants et morts. »

Les familles continuent de rencontrer des responsables impliqués dans les négociations, espérant un retour des otages dans un contexte d’incertitude croissante.