Le chef d’état – major Aviv Kochavi a reçu aujourd’hui les résultats de l’enquête sur le suicide d’un soldat dans un cours MSM en 2019 après que des enquêteurs militaires aient tenté de le recruter comme une source d’informations.

Ces derniers jours, le chef d’état-major, le général de division Aviv Kochavi, a présenté les conclusions de l’enquête menée en rapport avec les circonstances de la mort du combattant des FDI, le caporal Niv Lovton, membre du cours du Corps d’armée, un jour après qu’une tentative ait été faite de le recruter comme source par deux coordonnateurs du renseignements de la police militaire.

Le chef d’état-major a déclaré qu’il s’agissait d’un événement grave qui s’est terminé par la mort tragique d’un combattant et a souligné que: « Le principe directeur de Tsahal est que la vie est précieuse. »

Ce combattant dans la brigade de Givati, a suivi une formation militaire, où les enquêteurs ont tenté de le recruter, mais il s’est suicidé le lendemain.

L’enquête sur la conduite de l’unité des FDI a mis en évidence un certain nombre de fautes et d’erreurs. La gravité de la conduite des coordonnateurs du renseignement était qu’ils n’avaient pas signalé les signes de détresse révélés par le soldat lors de conversations, après avoir connu son absence, ils n’ont rien fait pour aider »

L’équipe d’experts a souligné les échecs dans le fonctionnement de l’opération de renseignement des FDI et a noté qu’il était du devoir des commandants et du personnel du renseignement, à tous les niveaux, de garantir l’existence de processus fondamentaux, le respect de leurs droits et une préoccupation régulière pour l’état physique et mental des soldats.

Il convient de noter qu’à la suite de l’enquête sur les circonstances de la mort tragique de Niv, des actes d’accusation ont été déposés contre les deux coordinateurs militaires devant le tribunal militaire, en septembre 2019, les attribuant à de fausses informations, au non-respect et à une conduite inappropriée.

Le chef d’état-major a pleinement accepté toutes les leçons, conclusions et recommandations présentées par le chef d’état-major, le major-général Moti Almoz, commandant du bras intérieur, le major Joel Strick, et les membres de l’équipe d’experts.

Le commandant de Be’er Sheva (anciennement) commandant, un officier de grade de major, a été évincé de l’unité du commandant, ne servira pas à des postes de commandement et sa promotion sera retardée de six ans, en raison de sa responsabilité dans ce drame.

Le commandant du Territoire du Sud (précédent), officier de grade de lieutenant-colonel, a été réprimandé par le chef de la division du personnel pour sa responsabilité à cette période.

Après avoir enquêté sur la conduite des commandants directs de Niv Zal au sein des FDI, le chef d’état-major a indiqué que « des lacunes résultant du manque de réalisation de la responsabilité du commandement et de l’utilisation incomplète des capacités et des opérations de localisation du soldat » sont apparues.

Le chef d’état-major a approuvé les mesures de commandement recommandées par le commandant de l’armée de terre, mais aucune responsabilité directe ou indirecte dans la mort du soldat n’a été trouvée.