La semaine dernière, des résidents israéliens de la région de Gush Etzion ont commémoré un collègue palestinien décédé des suites d’une hémorragie cérébrale à l’âge de 25 ans.

Shadi Assad, qui vivait dans le petit village de Khallet Sakariya, situé entre les localités israéliennes d’Alon Shevut et de Rosh Tzurim dans la région de Gush Etzion, travaillait depuis cinq ans comme nettoyeur dans le restaurant adjacent à la cave du Gush Etzion.

Ses collègues ont décidé de planter un arbre à sa mémoire et ont choisi un olivier, qui est si souvent cité dans les récits sur les affrontements entre Juifs et Arabes en Judée-Samarie. Aux côtés de l’olivier, ils érigèrent une pierre tombale avec des inscriptions en hébreu et en arabe.

Après la cérémonie, à laquelle ont également assisté des rabbins de la région, y compris le rabbin Riskin d’Efrat, un employé de la cave a écrit: «Je ne sais pas ce que serait la paix ni comment l’apporter, mais je sais que quelques heures plus tôt, j’ai vécu un moment de paix. Je ressens la folle complexité, la colère mais aussi des sentiments de voisinage et d’humanité.  »