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Le correspondant de Kan Hadashot, Amit Tomer, a visité le site d’un missile qui a touché directement sur un immeuble à Ashdod et s’est entretenu avec les résidents survivants des appartements détruits.

Le journaliste a déclaré qu’il n’y avait pas d’abris dans la maison et que l’abri public était trop éloigné ; Pendant des années, les habitants ont écrit des lettres au bureau du maire en vain – les employés de la municipalité se sont intéressés à la situation et ne sont arrivés sur les lieux qu’aujourd’hui, lorsque la menace qui pèse sur les gens depuis des années s’est réalisée. On peut considérer comme un miracle que tout se soit terminé par des blessures mineures et des attaques de panique car le bâtiment a été gravement endommagé.

Les sauveteurs ont longtemps travaillé sur place. Ils ont inspecté les lieux pour s’assurer qu’il n’y avait pas de morts ou de blessés graves sous les ruines.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Ronen, dont l’appartement qui a le plus souffert, raconte que pendant l’alarme, il s’est caché dans une pièce sans fenêtre, couverte d’oreillers. Le jeune homme n’a pas été blessé – il est allé chez sa mère, qui a failli mourir de peur pour son fils.

Sergei, dont l’appartement a été moins détruit, a montré aux journalistes sa perte la plus douloureuse – il ne restait presque plus rien de la collection d’assiettes décoratives qu’il avait collectées lors de ses voyages à travers le monde. Un fragment de roquette a heurté le mur où ils étaient suspendus. Un nouveau poste de télévision a disparu, mais, selon Sergei, ce n’est déjà rien.

Après les bombardements, les habitants ont été évacués du bâtiment. Les gens se tenaient dans la cour et montraient aux journalistes ce qu’il restait de leurs appartements confortables. Certains ont décidé, malgré la destruction, de rester dans leurs appartements.