Hier la droite en Israël a fêté la démission de Edith Silman du gouvernement actuel fragilisant sa majorité et donnant l’espoir aux partis de droite de former un nouveau gouvernement, mais cette nouvelle risque aussi de faire tout le contraire et de renforcer un gouvernement de gauche, avec une majorité arabe.
En effet, une bombe politique se prépare : le membre de la Knesset du Meretz, Mosi Raz, a parlé jeudi sur 103FM des mesures de conservation prises par le gouvernement par le Meretz et la RAAM.
Selon lui, ce gouvernement restera mais avec une majorité arabe :
« Je ne pense pas qu’il soit paralysé. Le gouvernement doit résoudre le problème avec la majorité avant l’adoption du budget 2023, d’ici là continuer à agir contre la criminalité dans la société arabe et la criminalité en général, améliorer les transports, la santé et les relations internationales.
Il a qualifié ce gouvernement d’encore plus à droite que le gouvernement Netanyahu, qui a capitulé à Sheikh Jarah, Evyatar et n’a pas adopté la loi sur la citoyenneté, donc, à son avis, « la crise sera résolue », et Idit Silman, qui a quitté le coalition, a subit une « terrible pression ».
En effet, le « Meretz » et la RAAM sont actuellement en contact avec la « Liste commune arabe » (qui est actuellement dans l’opposition), afin de rejoindre la coalition, mais aussi unirent leurs forces leur annonçant comme « carotte » qu’ils sont prêts à faire des concessions.
Yair Golan a déclaré jeudi que si la question est la décision de la Cour suprême selon laquelle les « hamets » pendant la Pessah peuvent être emmenés dans les hôpitaux, il ne « s’opposera à aucune mesure qui laissera ce gouvernement intact » : « Cela nous a sauvé de la corruption entre les mains de Netanyahu et des nationalistes violents de droite. Nous ferons tout pour continuer à fonctionner. »
Rappelons que la raison formelle du départ de Silman était l’autorisation du ministre de la Santé d’apporter du Hametz dans les hôpitaux.
D’autres députés de Yamina sont sur le point de rejoindre Netanyahu et acceptent déjà d’agir en front uni et de défendre des positions élevées dans le nouveau gouvernement.
Mais si la liste commune rejoint Raam et les partis de gauche comme le Meretz et les travaillistes, le nouveau gouvernement sera encore plus dangereux que le précèdent.