Un événement aussi bref que symbolique s’est produit cette semaine dans le sud du Liban, région sous haute tension en raison des affrontements fréquents entre le Hezbollah et Israël. Une vidéo virale a révélé un citoyen libanais giflant un fonctionnaire des Nations unies en plein jour, dans une scène qui en dit long sur l’anarchie qui règne dans la zone et sur la perte d’autorité de la communauté internationale.
Une gifle, mille messages
La scène, filmée par un téléphone portable et relayée sur les réseaux sociaux, montre un jeune homme en colère confrontant un véhicule de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban), avant de frapper brutalement l’un de ses occupants, apparemment un officier civil.
Cette gifle est le symbole d’une population libanaise désabusée, livrée à elle-même, et qui rejette désormais aussi bien les milices que les représentants internationaux supposés maintenir la paix.
Le contexte : le chaos au sud du Liban
Depuis plusieurs mois, les tensions s’accumulent le long de la frontière israélo-libanaise. Le Hezbollah, renforcé par l’Iran, continue d’utiliser les villages du sud comme base de tirs contre Israël, en violation flagrante de la résolution 1701 de l’ONU.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les habitants, pris en otage entre les bombardements israéliens de représailles et la présence armée permanente du Hezbollah, expriment une colère grandissante, souvent tournée vers les représentants internationaux considérés comme inefficaces, voire complices par leur silence.
La FINUL : une force décrédibilisée
La FINUL, censée superviser le respect du cessez-le-feu et empêcher toute militarisation de la zone, a perdu depuis longtemps sa crédibilité aux yeux des riverains et d’Israël. Incapable d’empêcher les tirs de roquettes, de désarmer le Hezbollah ou même de protéger ses propres convois, elle est perçue comme un simple observateur passif.
Israël a d’ailleurs demandé à plusieurs reprises un durcissement de son mandat, voire son remplacement par une force plus musclée et opérationnelle. Les États-Unis ont soutenu ces appels, sans résultat jusqu’ici.
La gifle comme alarme politique
Pour de nombreux analystes, ce geste n’est pas anodin. Il s’agit d’un signe de rupture entre la population libanaise et la communauté internationale, accusée de fermer les yeux sur la domination du Hezbollah et d’abandonner les civils à leur sort.
Le fait que cette scène ait été largement partagée, sans que l’agresseur soit immédiatement arrêté ou condamné, en dit long sur le climat d’impunité et de frustration généralisée.
Réactions israéliennes : un moment révélateur
En Israël, la vidéo a été largement diffusée dans les médias. Plusieurs responsables ont vu dans cet événement la preuve que le système onusien est à bout de souffle.
Le ministre de la Défense Yoav Gallant a déclaré :
« Ce qui s’est passé au sud du Liban est révélateur d’un échec international. Le Hezbollah fait la loi, les civils sont terrorisés, et la FINUL est humiliée. Il est temps de revoir totalement le dispositif. »
Certains membres de la Knesset ont même proposé de suspendre la collaboration diplomatique avec certaines entités onusiennes, en signe de protestation contre leur inaction.
Une ONU impuissante… ou volontairement aveugle ?
Ce n’est pas la première fois que la passivité de la FINUL est dénoncée. Depuis le retrait israélien du Liban en 2000, les forces de l’ONU ont laissé le Hezbollah se réarmer, creuser des tunnels, installer des dépôts d’armes et mener des activités d’espionnage – parfois à proximité immédiate de leurs propres positions.
De nombreuses enquêtes ont mis en lumière une complaisance suspecte, voire une peur réelle d’agir. Et pendant ce temps, Israël paie le prix de cette paralysie, obligé de répondre aux agressions sans soutien international.
Le Liban, otage du Hezbollah
Pour la majorité des Libanais, la présence du Hezbollah n’est ni un choix ni une fierté, mais une fatalité armée. Ce groupe, qui se prétend défenseur de la souveraineté libanaise, agit en réalité comme un État dans l’État, au service de l’Iran, et au détriment de son propre peuple.
Les frappes israéliennes, bien que ciblées, causent des dégâts collatéraux, aggravant la colère populaire – mais cette colère ne se dirige plus uniquement vers Israël. Le Hezbollah, l’ONU, les autorités locales : tous sont désormais remis en cause.
Une scène, un tournant ?
La gifle infligée à ce fonctionnaire de l’ONU pourrait marquer un tournant dans la perception de la FINUL au Liban. Jadis tolérée, cette force est désormais perçue comme inefficace, voire gênante.
Certains responsables libanais appellent à réformer son mandat, d’autres exigent son renforcement, tandis qu’une minorité radicale suggère son retrait pur et simple.
Et Israël dans tout cela ?
Israël observe attentivement la situation. L’armée israélienne a renforcé sa présence dans le nord et multiplié les drones de surveillance. Mais elle sait aussi que le véritable ennemi n’est pas la population libanaise, mais le Hezbollah qui utilise les civils comme boucliers humains, et la passivité de la communauté internationale comme couverture.
Conclusion : un symbole d’échec global
La gifle au fonctionnaire de l’ONU est plus qu’un acte d’incivilité. C’est le cri d’un peuple oublié, pris entre les ambitions d’un groupe terroriste et la lâcheté d’une institution censée maintenir la paix.
Et pendant ce temps, Israël reste le seul pays de la région à défendre activement ses citoyens, à identifier ses ennemis sans ambiguïté, et à exiger un minimum de vérité sur ce qui se joue réellement au sud du Liban.
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