Dalia Ziada, chercheuse principale au Centre de Jérusalem pour les affaires étrangères et la sécurité, s’exprime sur les tensions croissantes entre l’Égypte et Israël :
« Des forces armées sont déployées des deux côtés de la frontière égypto-israélienne, les armes pointées les unes sur les autres — ce qui montre que le manque de confiance entre les deux parties a atteint un point d’ébullition. J’espère que cela ne mènera pas à une nouvelle escalade dans les années à venir. »
Ziada critique sévèrement le gouvernement égyptien, qu’elle accuse d’avoir été « du mauvais côté de cette guerre depuis le début ». Selon elle, Le Caire soutient le Hamas et ce qu’elle qualifie de « résistance », qui aurait causé plus de tort aux Palestiniens que quiconque.
Elle évoque également la visite du président français Emmanuel Macron en Égypte, y voyant une manifestation de la rivalité géopolitique entre l’Europe et les États-Unis au Moyen-Orient :
« La France cherche à prouver que sa présence et son influence — ainsi que celles de l’Europe — dans la région restent fortes, en contraste avec les États-Unis. Cela a été particulièrement visible avec la réussite de Macron à obtenir un cessez-le-feu au Liban récemment. »
Ziada met aussi en lumière les liens économiques entre l’Égypte et la France, notant que :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :