Deux frères d’origine séfarade n’ont pas été acceptés au sein de l’école Zikhon Gabriel, car selon le responsable, leur mode de vie ne correspond pas à l’institution. Suite à cette décision, le Ministère de l’Éducation a ordonné une enquête, et le Conseil a ordonné de fermer l’école.

Malheureusement c’est une famille française qui a été touchée par ce « racisme », la famille est brisée, la mère a elle-même quitté la France avec ses parents suite à l’antisémitisme, et elle dit « qu’elle ne peut pas croire ce qui se passe ici», selon l’Association qui s’est occupée de cette affaire, qui pour rappel n’est pas une exception en Israël.

Au début de l’année scolaire, les parents ont demandé d’inscrire leurs deux enfants, de 5 et 6 ans en première année (CP) au sein de l’école primaire et en maternelle, mais leur demande a été refusée. Les parents ont dit que ces considérations étaient raciales, à cause de leur origine séfarade. Quant à l’administration de l’institution, ils ont affirmé que le style de vie de la famille n’était pas compatible avec les exigences de l’institution. Le Ministère de l’Éducation a été contacté par l’un des parents suite à ce refus.

Hier matin, le maire de Zichron Yaacov, Abutbul a demander de fermer les portes de l’école. Abutbul a déclaré hier: «Nous accompagnons la famille, les soutenons et comprenons ce qu’ils ressentent, surtout dans le cœur des jeunes enfants qui n’ont rien fait et qu’ils veulent juste apprendre..l’administration de cette école et les enseignants ont dit clairement: «Vous n’êtes pas le bienvenu ici…C’est une lutte pour le caractère de la société israélienne, mais aussi la société en générale… Je suis ici pour l’arrêter ».

Récemment, la famille française a déclaré avoir dû faire face à des violences verbales de la part d’ ultras-orthodoxe, subir des manifestations devant leur maison et des menaces, jusqu’à que les grands-parents des enfants aient décidé de quitter Zichron Yaacov.

« Ils essaient par tous les moyens de nous faire quitter Zichron Yaacov et d’ abandonner l’école, ils ne comprennent pas que c’est un péché. C’est un jeune couple âgé de 27 ans, le père a de la famille proche du Mochav et la mère a quitté la France avec ses parents suite à l’antisémitisme à leur égard. Elle est choquée et n’en revient pas de ce qui se passe ici », selon l’association qui les soutient.

« Ils ne veulent pas de moi parce que je suis séfarade, nous avons découvert des graffitis, des jets de pierres devant notre maison, le message est clair:… Les séfarades ne sont pas le bienvenu …C’est complètement fou ».

Le ministère de l’Éducation a déclaré en réponse: « Compte tenu de la conduite de l’institution, et après avoir été avertie à plusieurs reprises, nous travaillons pour fermer l’institution. » Uri Keidar, qui représente le Talmud Torah, a déclaré hier: «C’est une décision non professionnelle, anti-pédagogique et irresponsable, car 200 enfants vont restés dans la rue sans surveillance, et il y a un risque pour leur sécurité. Le ministère de l’Éducation est déterminé par les allégations de discrimination qui sont totalement infondées, cela est évident par le fait que près de la moitié des étudiants sont des Séfarades. L’institution elle-même a accepté la décision du ministère de l’Éducation, et s’est plié aux consignes…Ce matin, 200 élèves errent dans les rues sans surveillance. La décision du ministère de l’Éducation était contre la loi, en ignorant les faits.  »

Le Chef de la direction a envoyé une lettre urgente au ministère de l’Éducation avec un avertissement à propos de la responsabilité personnelle des étudiants non scolarisé. Il entend mettre en place un appel urgent à la cour pour arrêter la punition collective irresponsable.

En résumé, ce sont les enfants séfarades comme ashkénazes qui sont victimes de cette haine gratuite qui a été la cause de la destruction de nos Temples à Jérusalem.