La police a arrĂȘtĂ© un habitant de Beer Yaakov hier, soupçonnĂ© dâavoir tentĂ© dâassassiner un mĂ©decin avec un marteau de fer dans une clinique de la ville, et Ă la fin de lâaudience du tribunal maintenant, sa dĂ©tention a Ă©tĂ© prolongĂ©e jusquâĂ dimanche, selon les besoins de lâenquĂȘte et de ses conclusions.
Les dĂ©tails de lâenquĂȘte Ă la station de Ramla qui a traitĂ© lâincident montrent quâun rĂ©sident de Beer Yaakov dans la trentaine est venu au HMO pour recevoir des soins mĂ©dicaux, mais Ă un certain moment, le patient a saisi un marteau de fer quâil avait apportĂ© avec lui et a sĂ©vĂšrement attaquĂ© le mĂ©decin Ă la tĂȘte.
Ă la suite de lâattaque, le mĂ©decin a Ă©tĂ© blessĂ© Ă la tĂȘte et selon des sources mĂ©dicales elle a Ă©tĂ© hospitalisĂ© au centre mĂ©dical Tel Hashomer.
Comme indiquĂ©, aprĂšs lâarrestation du mĂȘme patient hier, le tribunal a dĂ©cidĂ© de prolonger sa dĂ©tention et de lâenvoyer chez des professionnels du diagnostic.
Au cours de lâaudience, il est apparu clairement que ce nâest que rĂ©cemment que le suspect, Yaakov Haba, a fini de purger une peine de prison en raison dâune condamnation pour des infractions antĂ©rieures. La police lui impute, outre le dĂ©lit de tentative de meurtre, Ă©galement le dĂ©lit dâattaque, agression dâun agent public, sabotage grave. Au cours de son interrogatoire, il a reconnu ĂȘtre en possession dâun couteau. Mais le couteau nâa pas Ă©tĂ© retrouvĂ© par la police. Il a en outre Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© quâil avait frappĂ© plusieurs fois le mĂ©decin avec un marteau. Il a Ă©tĂ© envoyĂ© pour un examen psychiatrique. Dans la dĂ©cision de prolonger sa dĂ©tention, le juge a Ă©crit :
« Le suspect se lie aux faits. Câest une infraction trĂšs grave. Blessure Ă une femme du personnel mĂ©dical sur fond dâinsatisfaction Ă lâĂ©gard du traitement. â
La police israĂ©lienne a dĂ©clarĂ© que « la police considĂšre lâattaque contre les employĂ©s publics comme grave et, conformĂ©ment Ă la stratĂ©gie offensive du district central, sâefforcera dâatteindre toute la sĂ©vĂ©ritĂ© de la loi contre elle ».
« Si dans les dix prochains jours aucune mesure active et efficace nâest prise par les ministĂšres et les autoritĂ©s compĂ©tentes pour Ă©radiquer le phĂ©nomĂšne de la violence contre les fonctionnaires â je dĂ©clarerai un conflit du travail gĂ©nĂ©ral dans le secteur public », a menacĂ© le prĂ©sident de la Histadrut, Arnon Bar-David, en commençant par le personnel mĂ©dical, les travailleurs du secteur public aux chauffeurs de transports en commun. »
Bar-David a ajoutĂ© que « la violence Ă lâencontre des femmes et hommes servant le domaine public est un phĂ©nomĂšne qui, malheureusement, ne fait que croĂźtre. Les travailleuses et travailleurs sont attaquĂ©s et confrontĂ©s Ă lâimpuissance des autoritĂ©s de lâEtat et des forces de lâordre ».
Pendant ce temps, Bar-David a ordonnĂ© de rediffuser ce soir Ă la tĂ©lĂ©vision la campagne dâinformation de la Histadrut : « La violence ne marche plus ici. » La campagne a pris de lâampleur ces derniĂšres semaines et vise Ă sensibiliser au phĂ©nomĂšne de la violence contre les travailleurs et les fonctionnaires. La campagne implique de vrais travailleurs : infirmiers et infirmieres, secrĂ©taire mĂ©dical, chauffeur de bus, travailleur social, inspecteur du stationnement et travailleurs de la sĂ©curitĂ© sociale â qui portent des gilets de protection pendant leur travail.
Pendant ce temps, la grĂšve sâĂ©tend et maintenant les pharmaciens et les infirmiĂšres de tout le pays se joindront Ă©galement Ă la grĂšve, ont dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration , Ilana Cohen et le prĂ©sident du ComitĂ© des travailleurs de la Clalit, Prosper Ben Hamo.
Selon lâannonce, les deux ont dĂ©cidĂ© de fermer toutes les cliniques de la communautĂ©, la santĂ© publique et les hĂŽpitaux demain (jeudi) Ă la suite de ce quâils appellent « lâattaque violente » qui a eu lieu hier au cours de laquelle un autre mĂ©decin qui a Ă©tĂ© attaquĂ© avec une barre de fer a Ă©tĂ© blessĂ©.
« Nous sommes en Ă©tat dâurgence dans le systĂšme de santĂ©. L' »attaque violente » qui a eu lieu hier fait partie de lâintensification de lâĂ©pidĂ©mie de violence dans le systĂšme de santé », a dĂ©clarĂ© Cohen, ajoutant que la violence ne pouvait pas continuer Ă menacer la sĂ©curitĂ© des infirmiers et des travailleurs de la santĂ©. « La violence doit ĂȘtre combattue avec une main lourde, avec dĂ©termination et rapiditĂ©, ce nâest quâune question de temps avant le prochain meurtre dâune infirmiĂšre ou dâun travailleur de la santĂ©. »
Le beau-frĂšre de la victime a notĂ© que la violence dans le systĂšme de santĂ© contre les travailleurs est devenue une vĂ©ritable Ă©pidĂ©mie et la grave attaque du mĂ©decin hier Ă Beer Yaakov franchit une ligne rouge qui ne peut ĂȘtre rĂ©duite au silence. « Cela ne sâest miraculeusement pas terminĂ© par la mort. Demain, nous suspendrons les activitĂ©s de toutes les cliniques et hĂŽpitaux exigeant la fin des violences contre les professionnels de santĂ© et lâallocation de ressources immĂ©diates et lâaggravation des peines pour arrĂȘter cette Ă©pidĂ©mie . Les travailleurs du HMO doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s. », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident du comitĂ© des travailleurs de la Clalit.
Comme mentionnĂ©, lâAssociation des pharmaciens a Ă©galement dĂ©cidĂ© de se joindre Ă la grĂšve de demain des diffĂ©rents secteurs de Clalit Health Services. Câest pour protester contre lâattaque contre le mĂ©decin hier Ă la clinique de Beer Yaakov. Demain, les services de pharmacie ne seront pas assurĂ©s dans toutes les formations sanitaires de la Clalit, y compris les cliniques communautaires, la santĂ© publique et les hĂŽpitaux.
Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAssociation des pharmaciens, Shimi Halali, a dĂ©clarĂ© aujourdâhui que « Nous, pharmaciens et pharmaciennes, souffrons Ă©galement de la violence des patients. Peut-ĂȘtre mĂȘme plus que tout autre secteur des services de santĂ© gĂ©nĂ©raux et des hĂŽpitaux publics. Par consĂ©quent, le syndicat a dĂ©cidĂ© que notre sang ne continuerait pas Ă ĂȘtre un no manâs land. Nous nâabandonnerons pas tant que la direction gĂ©nĂ©rale nâaura pas pris de mesures concrĂštes pour assurer la sĂ©curitĂ© des pharmaciens et pharmaciennes qui accomplissent un travail sacrĂ© pour les patients. »
Pendant ce temps, le ministre de la SantĂ© Nitzan Horowitz a Ă©galement fait rĂ©fĂ©rence Ă lâattaque et a dĂ©clarĂ© lors de la confĂ©rence sur la santĂ© du CollĂšge universitaire de Netanya : « Malheureusement, avant de pouvoir parler de technologies et dâinnovation, nous devons parler de ce qui sâest passĂ© hier dans la communautĂ© Ă la Clalit Health Insurance Clinic Ă Beer Yaakov. Un mĂ©decin qui a Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement agressĂ© par un patient. Il y avait des images dures du mĂ©decin et cela arrive presque tous les jours. « La violence dans la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne sâaggrave et on la voit partout et surtout dans le systĂšme de santĂ©. »
Le ministre a ajoutĂ© que « des mesures sĂ©rieuses doivent ĂȘtre prises contre les assaillants et le ministĂšre de la SantĂ© nâest pas une force de police. Il y a des policiers et des procureurs et ils devraient poursuivre ces personnes, il nây a presque pas de poursuites et ils devraient ĂȘtre poursuivis ». Nous allons augmenter la sĂ©curitĂ© par des agents de sĂ©curitĂ© pour donner plus de sens « La sĂ©curitĂ© pour les employĂ©s, mais il faut comprendre quâil nâest pas possible de mettre un agent de sĂ©curitĂ© ou un policier partout, et donc il devrait y avoir une application et une sanction importantes car quiconque ose attaquer un personnel mĂ©dical menace notre santĂ© Ă tous. Câest le combat de tous.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 â Tous droits rĂ©servĂ©s