Une guerre d’un genre qu’on ne connaissait pas : il est tres important de soutenir au mieux les soldats et leurs familles

Terroristes dans l’enveloppe de Gaza // Photo : Philip Leptonov

La force Guimel identifie la maison avec le terroriste. Le gĂ©nĂ©ral dirige les combats avec un sang-froid inspirant, avance deux chars vers la maison qui tirent un obus prĂ©cis sur la cible. Le bulldozer D-9 arrive et effectue une reconnaissance des environs pour s’assurer qu’il n’y a pas d’obstacles. Les puits de tunnel sont piĂ©gĂ©s. Ce n’est qu’à ce moment-lĂ  que Carmi donne l’ordre aux combattants d’entrer. La menace a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e sans faire de victimes pour nos forces.

C’est la bonne façon de travailler : lentement et en toute sĂ©curitĂ© possible. Pour cela, il faut du souffle et du temps, sur le champ de bataille. Il n’y a pas d’électricitĂ© Ă  Khan Yunis ni d’eau courante, mais ce ne sont pas ces choses qui nous empĂȘcheront d’attaquer et de dĂ©truire l’ennemi dont nous avons vu de nos yeux la cruautĂ© entre les maisons de Kfar Aza et Beeri  le 7 octobre.

Le deuxiĂšme jour de l’attaque Ă  Otef : les dimensions de l’horreur dans la rue sont rĂ©vĂ©lĂ©es // Photo : Shmuel Buchris

Le moment dans lequel nous nous trouvons est trĂšs difficile. Nous sommes engagĂ©s dans une guerre d’un type que nous n’avons jamais connu, dans une zone densĂ©ment bĂątie avec une ville souterraine. Nos sƓurs et nos frĂšres sont aux mains de l’ennemi, et la pĂ©riode pendant laquelle nous ne sommes pas chez nous est trĂšs longue.

Les rĂ©servistes sont Ă  la limite du front des combats, et pour que leur rĂ©silience soit prĂ©servĂ©e, la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne doit ĂȘtre pleinement et clairement lĂ  pour eux. C’est entre vos mains, qui lisez actuellement nos infos dans un cafĂ© ; C’est entre vos mains. Nous avons besoin de vous avec nous, et comme tout ce qui se passe au sein de Tsahal, nous le diviserons en trois tĂąches.

Des cùlins aux familles des soldats

La premiĂšre tĂąche est de serrer dans ses bras la famille restĂ©e sur place alors que nous sommes mobilisĂ©s depuis prĂšs de 80 jours et que notre retour Ă  la normale n’est toujours pas en vue.

Au cours du premier mois de la guerre, tout IsraĂ«l Ă©tait un front, au cours du deuxiĂšme mois, la routine a commencĂ© Ă  revenir lentement, et maintenant le pays est en pleine routine – et c’est une bonne chose. Les cafĂ©s sont pleins, les clients sont revenus dans les magasins et c’est super, c’est comme ça qu’on vainc le terrorisme. Mais le conjoint du rĂ©serviste s’est retrouvĂ© seul, avec toutes les tĂąches quotidiennes de la maison et du travail. Il peut s’agir de votre voisine, de votre sƓur ou de votre collĂšgue.

La deuxiĂšme tĂąche est la sauvegarde au travail. C’est vrai que personne ne peut licencier un rĂ©serviste Ă  son retour de la guerre, c’est la loi et c’est bien beau, mais ce n’est vraiment pas suffisant. Les rĂ©servistes du front ont complĂštement arrĂȘtĂ© leur vie. Ils risquent leur vie mĂȘme dans ces moments-lĂ  pour le peuple d’IsraĂ«l, et la derniĂšre chose qu’ils mĂ©ritent est de recevoir une demi-rĂ©primande de la part du patron pour le fait que les autres gars ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s des rĂ©serves et sont retournĂ©s au travail – et seul toi, le connard, reste au front. Ce n’est pas lĂ©gitime.

Et encore une chose de notre part au cher employeur : nous comprenons que l’entreprise doit continuer Ă  fonctionner, et vous avez apportĂ© un remplaçant Ă  la rĂ©serve. Mais promettez-lui que ce ne sera pas Ă  ses dĂ©pens, dites-lui que c’est un hĂ©ros et que son travail est rĂ©servĂ© pour le jour de son retour.

Nous sommes tous là, épaule contre épaule

Et une derniĂšre tĂąche, simple mais non moins importante : Ă  Beit Hanon et Khan Yunis, Ă  la frontiĂšre du Liban et Ă  Yosh, nous luttons ensemble, cĂŽte Ă  cĂŽte. C’est lĂ  toute la grande et belle diversitĂ© que nous avons dans la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne.  Le 7 octobre, nous nous sommes tous rappelĂ©s que nous Ă©tions une nation, une famille. Au moment de vĂ©ritĂ©, toutes les diffĂ©rences oppressives se sont Ă©vaporĂ©es. Nous nous sommes unis et avons sautĂ© ensemble dans la bataille pour dĂ©fendre notre pays.

Au nom de nous tous, merci.

Le discours sur les rĂ©seaux sociaux touche Ă  l’esprit, Ă  la rĂ©silience civique et Ă  l’adhĂ©sion Ă  notre cause. Restons ensemble et unis jusqu’à la fin de la guerre !


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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