Une menace pour l’Iran : Tsahal et l’armée américaine s’associent pour un exercice conjoint

La déclaration de Tsahal ne mentionnait pas spécifiquement la République islamique par son nom, mais mentionnait une formation pour les situations où il y aurait un conflit « à distance » – une phrase de code souvent utilisée pour l’Iran, et notait l’utilisation du ravitaillement en vol KC- 46 

Le ravitaillement en vol n’est pas nécessaire pour que Tsahal frappe Gaza, la Judée Samarie, le Liban ou la Syrie, mais serait nécessaire pour toute frappe potentielle sur Téhéran.

La semaine dernière, le lieutenant-général Alexus Grynkewich, chef de l’armée de l’air du CENTCOM, a déclaré au Jerusalem Post que la participation à de tels exercices conjoints était un moyen clair de faire savoir à l’Iran que les États-Unis pouvaient encore employer une force importante au Moyen-Orient, malgré le retrait des troupes dans divers domaines.

Israël doit recevoir quatre avions KC-46 des États-Unis en 2025, plus tôt que la date de livraison initiale de 2026.

Jusque-là, si Israël voulait potentiellement attaquer le programme nucléaire iranien et faire le plein, il préférerait l’aide de l’avion américain KC-46 existant.

Le mois dernier, le Post a visité un avion KC-46 au Salon du Bourget et a interviewé un pilote d’avion américain KC-46 qui l’a qualifié de « réservoir d’essence mobile » pouvant transporter 207 000 livres de carburant.

La déclaration faisait également référence à la réalisation de « la supériorité aérienne et de la cyberdéfense contre une variété de menaces ».  

En mars et juin, Tsahal et les États-Unis se sont livrés à de plus petits exercices conjoints de mission de la Bomber Task Force et à des exercices Red Flag.

En janvier, ils ont coopéré aux exercices Juniper Oak, qui impliquent des milliers de forces, une douzaine de navires, un nombre important de drones d’attaque et de collecte de renseignements et 142 avions, dont des bombardiers à capacité nucléaire.