Une organisation non gouvernementale internationale estime qu’au moins 3 000 des 45 000 bombes larguées par Israël sur la bande de Gaza entre le 7 octobre et la mi-janvier de cette année n’ont pas explosé, a-t-on appris aujourd’hui.

L’organisation, dont certains membres se sont récemment rendus à Rafah du côté égyptien, à la frontière de Gaza, dans le cadre de la mission de collecte de données, prévient que cette quantité de bombes non explosées constitue déjà un danger pour les résidents locaux et devrait également alourdir la reconstruction à Gaza dès leur démarrage, car ils nécessiteront des travaux de démantèlement complexes.

Les données susmentionnées datent d’il y a plus de deux mois, il est donc probable que le nombre de bombes qui n’ont pas explosé aujourd’hui soit plus élevé.