Un nouveau rapport médical bouleversant, publié par l’unité médicale du Quartier général des familles des otages et disparus, met en lumière la détérioration physique et mentale grave de 24 otages toujours détenus à Gaza. Le rapport contient un avertissement clair :

« Le temps lui-même est devenu un facteur de danger mortel. »


Selon le rapport, les otages sont détenus dans des conditions souterraines extrêmes, dans des tunnels sans lumière du jour, ni ventilation, ni douches, ni toilettes. Beaucoup souffrent de malnutrition sévère, perte de poids importante, fonte musculaire, maladies de peau, diarrhées et vomissements.

Au moins un tiers aurait subi des blessures physiques : éclats d’obus, fractures, brûlures, lésions oculaires ou nerveuses. Certains souffrent de maladies chroniques non traitées telles que l’asthme, des troubles digestifs ou des allergies sévères, mettant leur vie en danger immédiat.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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« Une image atroce d’une vie en enfer se dévoile. Les otages subissent des tortures physiques et psychologiques inhumaines. Il faut les sauver d’urgence — pour leur santé, et pour la nôtre en tant que société. »
— Prof. Hagai Levine, chef de l’unité médicale du Quartier général des familles


Une détresse mentale profonde

Le rapport souligne également une détresse psychologique grave : dépression sévère, anxiété, sentiment d’impuissance et isolement prolongé. Certains sont enchaînés, privés de tout contact humain, privés systématiquement de sommeil, et exposés à des informations mensongères concernant leurs proches.

Le document repose sur des témoignages d’anciens otages libérés, des vidéos de propagande du Hamas et des informations provenant des familles.


Une urgence vitale

Le rapport s’appuie sur un modèle d’analyse appelé « le triangle du risque en captivité », basé sur l’interaction entre l’état de santé de l’otage, le comportement des ravisseurs et les conditions de détention. Il en ressort que le temps est le principal facteur aggravant :

« Cette mort est évitable », conclut le rapport.
« Elle peut être évitée par des moyens médicaux, psychologiques — et surtout par une libération immédiate des otages. »