Victoire de la politique « sans langue de bois » des USA : Dans deux mois, Trump et Kim Jong Un se rencontreront afin de stopper les essais nucléaires !

Trump Kim Jong Un - Flickr

On a beau critiquer la politique sans langue de bois de Donald Trump, comme cela se fait en France chaque jour dans les mĂ©dias et chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision comme France 2, TF1 ou BFM, mais la prochaine rencontre entre le prĂ©sident amĂ©ricain et Kim Jong Un dĂ©montre que la diplomatie Ă  l’eau de rose n’est pas toujours la solution entre deux pays, surtout quand l’un d’eux est dirigĂ© par un dictateur !

En effet, le chef de la sĂ©curitĂ© nationale sud-corĂ©enne a clairement fait comprendre Ă  Trump que le leader nord-corĂ©en « attendait avec impatience » de le rencontrer et s’engageait Ă  arrĂȘter les essais de missiles. La Maison-Blanche a annoncĂ© que le prĂ©sident acceptait l’invitation. Il s’agit d’un grand progrĂšs, mais les sanctions seront maintenues jusqu’à ce qu’un accord soit trouvĂ©. »

AprĂšs des menaces mutuelles, l’étape du dialogue est atteinte : le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump rencontrera le dirigeant nord-corĂ©en Kim Jong-un. Le chef de la sĂ©curitĂ© nationale de la CorĂ©e du Sud, Chung Oy Jung, a dĂ©clarĂ© qu’il avait envoyĂ© une lettre Ă  Trump oĂč il prĂ©cise avoir demandĂ© Ă  Kim de l’inviter Ă  une rĂ©union « dans les deux mois Ă  venir », a-t-il dit.

Trump lui-mĂȘme a Ă©crit sur ces rĂ©cents dĂ©veloppements sur son compte Twitter: «Kim a parlĂ© de dĂ©militarisation et pas seulement de gel du programme nuclĂ©aire, et il n’y aura pas de tests de missiles pour le moment, mais les sanctions seront maintenues jusqu’à un accord.

Dans une dĂ©claration publiĂ©e par la Maison-Blanche, il a Ă©tĂ© dit que Trump avait en effet acceptĂ© l’invitation de Kim Ă  se rencontrer et que « la date et le lieu de la rĂ©union seront dĂ©terminĂ©s plus tard ». La dĂ©claration a Ă©galement prĂ©cisĂ© que mĂȘme si les États-Unis s’attendaient Ă  ce que la pĂ©ninsule corĂ©enne soit dĂ©sarmĂ©e, les sanctions seraient entre-temps maintenues et des pressions seraient exercĂ©es pour faire avancer la question.

Plus tĂŽt, CNN a rapportĂ© que Chung avait remis au prĂ©sident Trump une lettre du dirigeant nord-corĂ©en, qui contenait l’invitation Ă  une rĂ©union. Cette lettre avait Ă©tĂ© remise lundi Ă  Chung lors d’une rĂ©union de la dĂ©lĂ©gation sud-corĂ©enne avec Kim, considĂ©rĂ©e comme la premiĂšre rencontre du tyran avec les reprĂ©sentants sud-corĂ©ens depuis son arrivĂ©e au pouvoir en 2011.

Il a ajoutĂ© que Kim Jong-un avait exprimĂ© son engagement en faveur de la dĂ©nuclĂ©arisation de la pĂ©ninsule corĂ©enne et avait acceptĂ© d’arrĂȘter les essais nuclĂ©aires et de missiles.

AprĂšs leur rĂ©union cette semaine, M. Chong a indiquĂ© que la CorĂ©e du Nord n’aurait pas Ă  dĂ©tenir d’armes nuclĂ©aires si les menaces militaires Ă©taient rĂ©solues et si elle recevait une garantie de sĂ©curitĂ©. Il a Ă©galement ajoutĂ© que le dictateur Ă©tait prĂȘt pour des pourparlers de cƓur Ă  cƓur avec les Etats-Unis sur la normalisation des relations entre Pyongyang et Washington.

Chung a dirigé une délégation de dix officiels sud-coréens qui ont passé deux jours à Pyongyang. Le président américain a déclaré le lendemain de la réunion que Pyongyang était « dans la bonne direction ».

Le président sud-coréen Moon Ji-in a félicité les présidents Trump et Kim pour leur « décision courageuse » de se rencontrer, a-t-il déclaré. Il a ajouté que la réunion pourrait conduire au démantÚlement des armes nucléaires.

Le dĂ©partement amĂ©ricain de la DĂ©fense, le Pentagone, a rĂ©cemment notĂ© qu’il surveillait les dĂ©veloppements dans la pĂ©ninsule corĂ©enne avec un «optimisme prudent». Les AmĂ©ricains ont dĂ©jĂ  fait comprendre Ă  Kim Jong Un que les nĂ©gociations entre les deux pays ne se dĂ©rouleraient pas sans le dĂ©sarmement nuclĂ©aire de Pyongyang, mais les Nord-CorĂ©ens ont toujours refusĂ© d’en discuter. Mais maintenant que la dĂ©lĂ©gation sud-corĂ©enne rencontre Kim, il semble que le pays isolĂ© dans le monde a assoupli sa position – et que les États-Unis s’adoucissent en consĂ©quence.

L’annĂ©e derniĂšre, il Ă©tait difficile de croire que Pyongyang allait accueillir une dĂ©lĂ©gation sud-corĂ©enne, mais les relations entre le Sud et le Nord se sont considĂ©rablement amĂ©liorĂ©es rĂ©cemment. Il y a un mois, la CorĂ©e du Nord a surpris la CorĂ©e du Sud en annonçant qu’elle Ă©tait prĂȘte Ă  envoyer des athlĂštes aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang.

En plus de la dĂ©lĂ©gation des athlĂštes, la sƓur du dictateur nord-corĂ©en, Kim Yung-jung, considĂ©rĂ©e comme une figure clĂ© du gouvernement, est arrivĂ©e en CorĂ©e du Sud. Il s’agissait de la premiĂšre visite d’un reprĂ©sentant de la famille rĂ©gnante depuis la fin de la guerre de CorĂ©e. Les États-Unis ont affirmĂ© que le vice-prĂ©sident Mike Pence avait prĂ©vu de tenir une rĂ©union secrĂšte avec la sƓur du dictateur et d’autres hauts fonctionnaires – mais les Nord-CorĂ©ens ont annulĂ© cette rĂ©union Ă  la derniĂšre minute.

Dans un discours du Nouvel An, Kim Jong-un a dit qu’il Ă©tait intĂ©ressĂ© par un dialogue avec le voisin sud-corĂ©en. « Nous devons rĂ©duire la tension militaire dans la pĂ©ninsule et crĂ©er un cercle tranquille », a dĂ©clarĂ© le tyran. « Les deux pays devraient faire cet effort. »

Dans ce discours, Kim a dĂ©clarĂ© que les Etats-Unis ne seraient jamais capables de dĂ©clencher une guerre qui leur serait dĂ©favorable et que la CorĂ©e du Nord avait dĂ©veloppĂ© la capacitĂ© de frapper l’ensemble des Etats-Unis avec ses armes nuclĂ©aires : « Les Etats-Unis sont dans notre arsenal nuclĂ©aire. « C’est la rĂ©alitĂ©, ce n’est pas une menace. »

L’annĂ©e derniĂšre, la CorĂ©e du Nord a essayĂ© des missiles balistiques intercontinentaux et a menĂ© son sixiĂšme et plus puissant test d’armes nuclĂ©aires en septembre. L’expĂ©rience a Ă©tĂ© menĂ©e malgrĂ© les sanctions qui lui ont Ă©tĂ© imposĂ©es et les dĂ©clarations de la communautĂ© internationale contre cette dĂ©cision, suscitant des inquiĂ©tudes quant Ă  une nouvelle confrontation dans la pĂ©ninsule corĂ©enne.

Le pic de tension entre la CorĂ©e du Nord et les États-Unis a Ă©tĂ© enregistrĂ© lorsque le rĂ©gime communiste a dĂ©clarĂ© qu’il envisageait sĂ©rieusement d’attaquer l’üle de Guam, une Ăźle du Pacifique soutenue par les États-Unis, avec des missiles Ă  moyenne et longue portĂ©e. La dĂ©claration a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e par les remarques de Trump que « la CorĂ©e du Nord ne nous menacera plus et elle rĂ©pondra avec le feu et la colĂšre que le monde doit encore voir. »

Dans le mĂȘme temps, la tension s’est Ă©galement Ă©tendue Ă  la sphĂšre personnelle lorsque les deux dirigeants se sont mutuellement condamnĂ©s Ă  plusieurs reprises. Trump a appelĂ© le dirigeant nord-corĂ©en « le petit missile » alors que la CorĂ©e du Nord a qualifiĂ© ses menaces « d’aboiements de chien ».


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