Les réseaux sociaux arabes s’emplissent de voix inédites : des Gazaouis eux-mêmes qui osent dénoncer la propagande du Hamas. Tandis que Tel-Aviv brille et que Gaza s’enfonce dans la faim, des blogueurs palestiniens parlent de “victoire dans les décombres”. Un aveu d’échec retentissant pour un mouvement qui promettait la gloire et n’a livré que la mort.
Le 18 octobre, plusieurs comptes influents sur X (ex-Twitter) ont publié des messages sans précédent.
Le journaliste Ahmad Ghazapal, de Gaza, a écrit :
« Voici l’état de Tel-Aviv, la ville “vaincue” : les lumières, les cafés, la vie. Et voici l’état de la “victorieuse” Gaza : ruines, tentes, famine. Quelle victoire reste-t-il quand il ne demeure que des gravats ? »
Une autre internaute, Elena O, a partagé des images de bulldozers creusant les ruines :
« Voyez où ils cherchent les corps des détenus : entre les écoles, les hôpitaux, les tentes… Nous étions à la fois les boucliers humains et les prisonniers. 💔 »
Enfin, le commentateur Hisham Abo El-Haj a dénoncé l’aveuglement du Hamas :
« Depuis deux ans, combien de fois a-t-on ri de leur stupidité ? Ils ne comprennent jamais le jeu qu’après coup — c’est la nature même des islamistes. »
Des propos qui auraient valu la prison il y a encore quelques mois à Gaza, mais qui circulent désormais massivement, partagés par des milliers d’utilisateurs arabes exaspérés par la misère et les mensonges du régime islamiste.
Les Gazaouis se réveillent
Ces témoignages font écho aux propos d’Amir Tsarfati, qui observe depuis Israël ce qu’il appelle “le moment de lucidité d’un peuple trahi” :
« Les Gazaouis commencent à comprendre à quoi ils servent vraiment pour le Hamas. Ils comprennent enfin à quoi ressemble leur soi-disant victoire. »
(Source : Behold Israel, 18 octobre 2025)
Sur le terrain, les rapports du Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) confirment une situation dramatique : pénurie d’eau, électricité quasi inexistante, et plus de 80 % de la population déplacée. Pourtant, le Hamas continue d’affirmer qu’il “résiste” et qu’il “prépare la reconstruction”.
Analyse — la propagande du désespoir
La communication du Hamas s’appuie depuis toujours sur une rhétorique victimaire : présenter chaque défaite comme une victoire morale, chaque destruction comme une preuve de “résistance”. Mais les images de ruines et les cris des habitants sapent ce récit.
Le contraste avec la vie israélienne — Tel-Aviv pleine de monde, cafés ouverts, économie active — accentue le sentiment d’effondrement interne.
Selon l’expert palestinien Mosab Hassan Yousef (fils du fondateur du Hamas, réfugié aux États-Unis), « la population de Gaza découvre qu’elle n’a jamais été le sujet de la lutte, mais son instrument. Le Hamas ne se bat pas pour Gaza : il se bat avec Gaza ».
(Source : Times of Israel, 18 octobre 2025)
La fracture morale
Cette prise de conscience se traduit aussi par un changement de ton chez certains influenceurs arabes. Là où autrefois on glorifiait la “résistance”, on parle désormais de “ruines”, “faim” et “exode”.
Pour la première fois depuis 2007, une partie de la population palestinienne questionne ouvertement le leadership islamiste et ses alliances avec Téhéran.
Des voix comme celle d’Ahmad Ghazapal rappellent que le Hamas n’a jamais offert de projet politique réel : ni indépendance, ni prospérité, ni paix. Seulement la guerre permanente.
Réactions israéliennes
À Jérusalem, les responsables de la communication militaire observent ce phénomène avec prudence. « C’est un tournant psychologique », confie un officier du COGAT (unité israélienne de liaison avec Gaza). « Quand les habitants commencent à blâmer leurs propres dirigeants, cela signifie que la terreur perd son emprise. »
Sous les décombres de Gaza, ce n’est pas seulement une ville qui s’effondre : c’est un mythe.
Le Hamas, maître du discours victimaire, voit s’effriter son aura dans le monde arabe, rongée par la réalité qu’il a lui-même créée.
Comme le résume Amir Tsarfati : « Gaza commence à comprendre qu’elle aurait dû abandonner il y a deux ans. »
Et dans ce constat, il n’y a ni joie ni vengeance — seulement la vérité nue d’une tragédie que le Hamas continue d’appeler “victoire”.
Sources principales :
- Behold Israel, Amir Tsarfati, messages du 18.10.2025 — https://t.me/beholdisraelchannel
- Times of Israel, “Disillusion grows in Gaza as war drags on”, 18.10.2025 — https://www.timesofisrael.com
- OCHA Reports, “Gaza situation update”, octobre 2025 — https://www.unocha.org
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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