Le service de presse de l’armée israélienne a publié des images aériennes montrant l’endroit d’où les terroristes du Hezbollah ont tiré sur les positions de Tsahal la nuit dernière.

La vidéo montre que les terroristes ont tiré depuis entre deux postes d’observation du contingent de l’ONU dans le sud du Liban à la FINUL.

Des tireurs d’élite du Hezbollah ont tiré d’une hauteur située à 250 mètres de la Ligne bleue, frontière entre Israël et le Liban entre le kibboutz Manara et Margaliyot. La route le long de cette section de la frontière est complètement sous le feu du côté libanais, mais les postes fortifiés de Tsahal ont récemment été mis en sécurité, de sorte que personne n’a été blessé la nuit dernière.

Ces dernières semaines, après que le Hezbollah a décidé de venger le meurtre de son terroriste en Syrie, les troupes à la frontière ont été en alerte constante.

L’armée libanaise a rapporté mercredi soir que l’armée israélienne avait tiré la nuit dernière 113 roquettes, 100 obus d’artillerie et 117 fusées éclairantes sur le territoire libanais. Il s’agit d’une attaque massive lancée par les FDI en réponse aux tirs sur nos soldats.

L’armée libanaise a déclaré dans un communiqué que des hélicoptères israéliens avaient attaqué des postes appartenant à l’ONG Verts sans frontières près des villages de Ramiya et Ayta al-Shaab (une organisation contrôlée par le Hezbollah se faisant passer pour une ONG environnementale, mais permettant en fait aux terroristes de Nasrallah de contrôler la zone de la frontière ). Des roquettes ont également été tirées sur le poste des Verts sans frontières dans la réserve naturelle d’Aytarun (en face du kibboutz israélien Avivim).

Une source du Hezbollah a déclaré à AR, sous couvert d’anonymat, qu’aucune position de l’organisation chiite n’était affectée par les attaques israéliennes. Il a refusé de confirmer ou de nier qu’avant cela, des tirs avaient été tirés du côté libanais.

L’incident à la frontière constituera un autre argument en faveur d’un changement du mandat de la FINUL, que les États-Unis et Israël poussent depuis des semaines. Ils exigent des pouvoirs élargis des soldats de la paix, une totale liberté de mouvement dans le sud du Liban et de meilleures armes.