Cette vidéo est rare, elle a été téléchargée par un réseau de djihadiste, le kamikaze semble sangloter avant d’entrer dans le char bourré d’explosifs. Ses « amis » l’encouragent à passer à l’action: «Quand tu as peur, pense à Allah », et il part pour son dernier voyage…
Ce jeune Ouzbek, de 20 ans, a été photographié pleurant avant de partir pour une mission suicide, lors d’une attaque sur une organisation djihadiste en Syrie dans la ville chiite. Le jeune, appelé Jaafar Al-Tayyar est embrassé par ses collègues, une milice islamiste armée, qui opère dans le cadre de l’organisation «Jabhat Nosara» en Syrie.
Puis, quand il entre dans le char bourré d’explosifs, il sanglote et des larmes coulent de ses yeux. L’événement a été enregistré avant l’attaque dans la ville chiite de la province d’Idlib, une attaque menée le 18 Mars.
Selon un rapport sur le réseau « Al Arabiya », le jeune homme a d’abord refusé la mission, mais ses « amis » lui ont demandé de le faire en dépit de ses sentiments. Avec sa clé du véhicule et ses yeux larmoyants, ses amis l’ont encouragé : «Notre frère, tu ne dois pas avoir peur quand tu as peur, rappelle- toi de Allah.. »
En réponse, le jeune homme sanglotant lui dit : «J’ai juste peur de ne pas pouvoir ». Dans les dernières secondes, où il apparaît dans la vidéo, il lève son doigt et dit « Allahu Akbar ». Puis il entre dans la voiture blindée et démarre.
D’autres documents réalisés par des hommes armés islamiques montre le jeune au volant du véhicule qui explose et crée un grand nuage avec un champignon de fumée sur la ville. On ne sait pas combien de personnes ont été tuées ou blessées dans l’explosion.
La milice armée a tué plus de 50 soldats de l’armée d’Assad quelques jours après. Les islamistes se battent en Syrie, dirigée par l’organisation « Daesh », et utilisent souvent la méthode des attentats suicides. Les forces islamistes sunnites opérant en Syrie dirigent leurs attaques contre la population chiite dans le contexte de la haine religieuse, et parce qu’elle est considérée comme fidèle au régime d’Assad.