Des voyageurs qui ont visité la région de la mer Morte ont fait face à un défi inattendu lorsque leur véhicule a été englouti dans un gouffre. Ensemble, ils ont réussi à sauver le véhicule.

Malheureusement les gouffres ne sont pas nouveau dans cette région mais ils augmentent d’année et année. Ces gouffres peuvent parfois atteindre des dizaines de mètres de profondeur et apparaissent du jour au lendemain, engloutissant en quelques minutes des champs entiers…

La formation de centaines de dolines transforme peu à peu les rives de la mer Morte en gruyère ! Et le phénomène s’accélère à un rythme exponentiel, menaçant habitations et installations touristiques ou industrielles. En 2015, une portion de la route 90, l’artère principale qui longe la mer Morte sur la rive israélienne, s’est ainsi affaissée brutalement de 5 centimètres.

Les premières dolines ont été découvertes dans les années 1980. Et en 1990, on en comptait une quarantaine. Aujourd’hui, il y en aurait plus de 4000. À ce rythme, l’ensemble du bassin aura sombré d’ici à 2050 ! Avec le risque d’engloutir des vies humaines.

Selon le site Sciences et Avenir, les dolines sont des dépressions de forme circulaire ou elliptique qui peuvent atteindre des dizaines de mètres de diamètre. Les plus grandes, les méga-dolines, s’ouvrent sur plus d’un kilomètre de diamètre et plus de 100 m de profondeur. Elles se forment dans des terrains soumis à une dissolution chimique. Et c’est justement le cas de la mer Morte, dont le niveau ne cesse de baisser. En cinquante ans, sa surface a régressé d’un tiers. Cette mer fermée, qui était une vaste masse d’eau il y a 18 000 ans, est aujourd’hui la zone immergée la plus basse du globe (429 mètres en dessous du niveau de la mer).

Et ses eaux continuent à s’abaisser de 1,45m en moyenne par an. Depuis les années 1950, en effet, les eaux des rivières affluentes ont en effet été exploitées intensément par Israël, la Jordanie et la Syrie pour les besoins d’une démographie en pleine explosion, d’une industrie touristique en plein essor et pour l’exploitation minière (potasse et magnésium). Quelque 800 millions de mètres cubes sont ainsi détournés chaque année, et la mer Morte ne reçoit plus que 5 % de son flux historique.