Ce dimanche 21 octobre 2012, le soldat de Tsahal Avner Azoulay s’est entretenu à la radio israélienne « Moréchét », et a raconté de sa propre voix l’histoire avec « Ra’hel iménou » lors de l’opération « Plomb durci » à Gaza.
Au cours de l’opération « Plomb durci » et après cette dernière, une rumeur sur des soldats ayant racontés que Ra’hel iménou se serait dévoilé à eux durant la guerre, en les mettant en garde contre l’entrée dans des bâtiments piégés, a parcouru tout le pays.
Le premier témoignage a été donné de la bouche du soldat Avner Azoulay, qui a combattu dans le quartier de Zitoun, à Gaza. Azoulay s’est entretenu avec le journaliste Ouri Réva’h, au cours de son émission, samedi soir dernier à la sortie de Chabbath mais aussi sur radio Shalom avec Bernard ABOUAF :
Le soldat raconte : « C’était au cours de la guerre. Nous étions sur le point de rentrer dans l’une des maisons, quand soudain nous avons entendu la voix d’une femme parlant en hébreu : ne rentrez pas dans la maison, la mort s’y trouve. On s’est retourné et on a vu une image de femme sans bras et sans jambe, et nous ne pouvions pas non plus voir son visage. Son aspect était comme une lumière, sans réalité.
Au même moment, nous avons ouvert le feu, nous croyions qu’elle était une terroriste, nous lui avons alors demandé si elle était arabe, et elle répéta les mêmes mots : ne rentrez pas dans la maison, la mort s’y trouve.
Après quelques instants, il s’avéra que si nous avions ne serait-ce qu’ouvert la porte, nous aurions tous été tués, l’endroit était entièrement piégé.
Tout le monde lui demanda : ‘qui es-tu ?’, mais elle ne répondit pas. Lorsque je lui ai demandé : ‘qui es-tu ?’, elle s’est tenu en face de moi et répondit : ‘Maman Ra’hel’. J’ai commencé à trembler, on ne pouvait pas voir son visage, mais j’avais la sensation qu’elle me voyait. »
Le soldat continue et raconte : « Je lui ai demandé : pourquoi es-tu venue nous sauver ?, et elle répondit : ‘grâce à toutes les prières que fait le peuple d’Israël, on m’a envoyé du Ciel pour vous sauver…’ Après cela, j’ai rencontré des Rabbanim qui m’ont dit que ce devait être le mérite de mes ancêtres, en tant que descendant du grand rav (surnommé) ‘Hida, que son mérite nous protège, qui a fait qu’elle a parlé en particulier avec moi. »