Les forces anti-émeute sont entrés dans le quartier de Jérusalem hier soir et ont  sauvé les soldats, victimes d’une attaque violente.

Il y a seulement deux semaines, la Knesset a débattu d’un projet contre l’incitation des extrémistes ultra-orthodoxes envers Tsahal. Les parties politiques Shas et United Torah& Judaism sont restés silencieux.

Hier soir, beaucoup de Juifs orthodoxes en colère ont agressé deux soldats qui se trouvaient dans le quartier de Mea Shearim, le bastion des factions radicales anti-sionistes de Jérusalem, dans le contexte de la loi de lutte pour le recrutement.

Ces scènes sont devenues monnaie courante: Dés l’apparition d’uniformes dans les ruelles étroites surnommé la «casbah» les soldats se retrouvent victime de lynchage « de la part de la population locale, généralement par les fanatiques. » Les forces anti-émeute ont été appelés dans le quartier et plusieurs voitures sont entrées et ont secouru les soldats.

Les dirigeants des parties politiques orthodoxes ont des réserves sur ces attaques, même si ces mêmes parties ne s’opposent pas au recrutement des élèves de yeshiva, le partie Shas et le Royaume-Torah & Judaism gardent le silence et veulent même éviter la condamnation de ces agressions.

Et malgré les scènes difficiles à Mea Shearim, l’intégration des ultra-orthodoxes ne cesse pas: l’incident a eu lieu hier soir à la fin de laquelle il y avait un pas de plus vers leur intégration dans l’armée, avec la prestation au serment au Kottel pour le premier bataillon Haredi des Parachutistes.

Il y a deux semaines , la Knesset a débattu sur un projet contre l’incitation contre les soldats chez les haredim , suite à de nombreuses agressions physiques, harcèlement et campagne d’intimidation contre le secteur servant dans l’armée israélienne.

La défense a convoqué et entendu les témoignages de soldats en uniforme qui avaient informé les autorités de ce phénomène de plus en plus inquiétant.

Le président du Comité et député Amir Ohana (Likoud), et d’autres participants à la discussion, ont vivement critiqué les membres de Shas et du Royaume-Judaïsme & Torah qui n’ont pas profité de leur statut, proche des ultra-orthodoxes pour influencer le combat contre ces éléments extrémistes.

Brodetsky, une figure familière dans l’intégration de l’armée ultra-orthodoxe (Shahar), a souligné : « Une grande partie des soldats de Jérusalem orthodoxes qui veulent voir leur famille sont en danger, » at-il averti. « En pleine capitale d’Israël. Ils reçoivent des menaces, des malédictions et des insultes que je n’ose même pas répéter. »