VidĂ©os : Ari Fuld, la victime de l’attentat du Gush Etsion sonne le Shofar avec son Âme.

Ari Fuld Z »L est dĂ©cĂ©dĂ© il y a peu de temps, suite Ă  une attaque terroriste. Il a Ă©tĂ© blessĂ© griĂšvement mais a quand mĂȘme eu le courage de se lever et tirer vers le terroriste Ă©vitant d’autres victimes.

Ce responsable de la sécurité à Efrat, est décédé et laisse une femme et 4 enfants orphelins.

Il a Ă©crit un merveilleux texte cette annĂ©e, Ă  l’occasion de Yom Haatsmaout, en tenant à rendre hommage Ă  tous les soldats tombĂ©s pour Israel, un jour avant avec Yom Hazikaron. Nous tenions Ă  en traduire une partie et le partager avec vous, car un message y transparaĂźt et doit ĂȘtre partagĂ© Ă  tout le peuple Juif de sa part :

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De la douleur et de la douleur à la célébration

Il y a 48 heures, je fut glacĂ© par ce cauchemar d’il y a 25 ans quand j’ai enterrĂ© mon ami et mon collĂšgue, Joshua Friedberg. Chaque annĂ©e, je crains de ne pas pouvoir passer de ces souvenirs et la peine aux cĂ©lĂ©brations de l’indĂ©pendance d’IsraĂ«l.

Comment pouvons-nous cĂ©lĂ©brer cette fĂȘte quand 23 664 familles continuent de pleurer leurs fils et leurs filles ? Comment pouvons-nous cĂ©lĂ©brer quand nous avons Ă  peine essuyĂ© nos larmes de tristesse ? Pourquoi IsraĂ«l s’attend-il Ă  ce que les gens passent du deuil Ă  la fĂȘte quand l’horloge arrive Ă  huit heures du matin ?

Hier soir, on m’a demandĂ© de sonner le chofar lorsque nous avons fait une priĂšre spĂ©ciale pour l’ouverture du jour de l’indĂ©pendance.

Comme la sirĂšne d’hier, le shofar Ă©tait utilisĂ© Ă  l’époque biblique en tant de guerre. Le shofar sonnait Ă©galement pour rassembler la nation.

Lorsque j’ai respirĂ© profondĂ©ment, j’ai ressenti de fortes Ă©motions. D’une part, la profonde tristesse et la perte, et d’autre part, la prise de conscience que je suis ici en IsraĂ«l, je me tiens dans une synagogue en JudĂ©e ! La synagogue est pleine d’enfants, de parents, de grands-parents et mĂȘme de quelques arriĂšres grands-parents. Une synagogue remplie de trois gĂ©nĂ©rations de juifs. Alors, imaginez trois gĂ©nĂ©rations de Juifs qui se rĂ©unissent pour dire Ă  Dieu merci de nous ramener en Terre d’IsraĂ«l ?

Mais la douleur et les souvenirs et le fait que Joshua et 23 646 ne soient plus là pour célébrer
 Mes poumons sont pleins maintenant et je retiens mon souffle pendant quelques secondes quand je pense à tout cela.

Quand je commence Ă  respirer, le shofar sonne et frappe en premier car il a le mĂȘme son que la sirĂšne. AprĂšs quelques secondes, je me rends compte que cela semble diffĂ©rent. C’est un beau son. Ce n’est pas un son produit par un ordinateur, mais ça vient de notre respiration. C’est le rĂ©sultat de nos efforts et bien sĂ»r du visage de Dieu. La douleur d’hier ne devient pas plus facile ou n’oublie pas.

Nous sommes Ă  la maison ! Nous vivons dans la priĂšre et le rĂȘve de nos gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. Deux mille ans de Juifs ont priĂ©, pleurĂ© et rĂȘvĂ© de retourner en Terre d’IsraĂ«l. Revenir Ă  Sion n’est plus seulement dans nos priĂšres. Nous vivons dans les prophĂ©ties de notre religion. C’est un rĂȘve biblique qui est devenu rĂ©alitĂ©.

Hier, alors que la sirĂšne retentissait, la douleur devenait plus profonde. Aujourd’hui, le shofar sonne plus que les sentiments de tristesse et de douleur qui deviennent les Ă©motions de la cĂ©lĂ©bration. La douleur de ce que nous avons perdu se ramollit (mais nous n’oublierons pas) avec une apprĂ©ciation de ce que nous avons et de ce que nous avons reçu.

23 646 visages nous regardent et rient. Tout le monde nous manque, mais tout le monde fĂȘte avec nous. Nous ne nous souvenons pas d’eux parce qu’ils sont morts, nous les cĂ©lĂ©brons Ă  cause de ce qu’ils ont vĂ©cu.

Il n y ‘a rien à voir avec la transition du deuil au bonheur.

C’est sur la comprĂ©hension de la chance que nous savons que ces victimes nous ordonnent d’apprĂ©cier et de ne pas prendre l’état pour acquis.

Ne pas célébrer sera pris à la légÚre dans leur mémoire. La transition est presque là, et il faut ce  souffle pour chanter et danser, vous devez respirer cette terre et vous devez agiter le drapeau et vous devez remercier Dieu et ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions célébrer ce jour.

Fermez l’explosion du shofar et commencez la cĂ©lĂ©bration ! « Nous commençons Ă  chanter, l’annĂ©e prochaine Ă  JĂ©rusalem tous ensemble. On connaĂźt la chanson que nous, le peuple juif, nous avons chantĂ© pendant des annĂ©es, mais maintenant elle est diffĂ©rente.

Alors que nos ancĂȘtres ont chantĂ© ces mots, nous avons les larmes aux yeux dans cette priĂšre du retour malgrĂ© la douleur et la perspicacitĂ© au sionisme. Nous chantons cette chanson maintenant avec la joie de comprendre que nous sommes de retour Ă  notre façon ! C’est le dĂ©but de la rĂ©demption.

Donc la transition et la célébration ! 23,646 de nos héros nous regardent et nous commandent de célébrer !

Bonne fĂȘte de l’indĂ©pendance Joyeuses fĂȘtes ! Jour de l’IndĂ©pendance !

Votre ami. Ari Fuld.

Ari Fuld ZAL


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