Viol collectif sur une fille de 13 ans Ă  Netivot : les enseignants de l’école Darka avaient remarquĂ© la dĂ©tresse de la victime !

Ce matin Ă  l’école Darka, dans la ville de Netivot, les Ă©lĂšves et des enseignants sont retournĂ©s dans les classes aprĂšs avoir entendu des informations faisant Ă©tat de viols collectifs survenus dans l’école pendant le week-end .

Au dĂ©but de la journĂ©e scolaire, les enseignants ont parlĂ© de cette grave affaire avec les Ă©lĂšves. « Nous sommes choquĂ©s par cette histoire », a dĂ©clarĂ© une source Ă©ducative Ă  l’école qui a ajoutĂ© que les suspects Ă©taient « de bons garçons ». Pendant ce temps, la police dĂ©cidera aujourd’hui de demander ou non au tribunal de prolonger l’arrestation des trois garçons arrĂȘtĂ©s et soupçonnĂ©s d’avoir commis l’acte. L’école Darka est une des Ă©coles laĂŻque dans la ville a majoritĂ© religieuse Ă  Netivot ou garçons et filles sont mĂ©langĂ©s.

Il s’avĂšre que la conseillĂšre scolaire a Ă©tĂ© la premiĂšre personne Ă  parler du viol Ă  la fillette de 13 ans, aprĂšs que les enseignants eurent remarquĂ© qu’elle Ă©tait en dĂ©tresse. Les responsables de l’école ont essayĂ© de lui parler pendant deux heures, jusqu’à ce qu’elle commence Ă  parler. La jeune fille leur a dit qu’elle Ă©tait inquiĂšte de la rĂ©action de sa famille Ă  l’affaire. Elle est rentrĂ©e chez elle avec des fonctionnaires professionnels, puis a racontĂ© Ă  son pĂšre le viol qu’elle avait subi .

Le viol n’était pas le premier que la jeune fille dĂ©clarait ĂȘtre victime . Alors qu’elle frĂ©quentait l’école primaire, elle a racontĂ© qu’un enfant l’avait harcelĂ©e sexuellement. La famille a ensuite choisi de ne pas dĂ©poser de plainte. La famille explique que rien n’a Ă©tĂ© fait Ă  ce moment-lĂ  parce que l’enfant n’avait pas atteint l’ñge de la responsabilitĂ© pĂ©nale.

On soupçonne que le viol a Ă©tĂ© commis par quatre garçons pendant dix jours. Hier, un garçon de 16 ans a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et soupçonnĂ© d’avoir commis l’acte. Son arrestation a Ă©tĂ© prolongĂ©e d’un jour. Deux autres garçons ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s hier soir.

Le pĂšre a racontĂ© ce matin comment sa fille lui avait parlĂ© de ses sĂ©vices: « Vendredi, elle m’a dit: » Papa, je veux te parler. Je lui ai demandĂ© ce qui s’était passĂ©. Elle nous a demandĂ© de nous mettre de cĂŽtĂ©.  Selon le pĂšre, sa fille n’arrĂȘtait pas de pleurer. Sa mĂšre etait brisĂ©e. »

« Elle a dit qu’un des garçons l’avait emmenĂ©e Ă  la cafĂ©tĂ©ria et l’avait emmenĂ©e dans un des miklatim », a dĂ©clarĂ© la famille. « Deux autres ont fait le guet dehors alors que deux autres la violĂ©. » Le pĂšre a ajoutĂ©: « Ils ont dĂ©truit toute une famille. Je ne quitterai pas ma fille. Ils l’ont assassinĂ© ainsi que nous. Elle est morte. »

Au cours du week-end, la jeune fille est arrivĂ©e au poste de police, accompagnĂ©e de ses parents, et a portĂ© plainte. Ce mĂȘme jour, elle a Ă©tĂ© envoyĂ©e chez un pĂ©diatre. Les preuves d’enquĂȘte montrent que les suspects Ă©taient en train de filmer des vidĂ©os des actes. Cependant, la police n’a pas encore obtenu les vidĂ©os.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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