Par notre rédaction – 19 juin 2025

Alors qu’Israël poursuit son opération militaire majeure contre les infrastructures stratégiques iraniennes, l’attention se tourne vers Washington. Les États-Unis, pourtant massivement déployés en Méditerranée, n’ont toujours pas rejoint officiellement la riposte contre l’Iran. Pourquoi cette attente ? Selon des sources concordantes, le président Donald Trump hésite à franchir le pas, notamment en raison de doutes techniques liés à la capacité des États-Unis à anéantir le site nucléaire souterrain de Fordo.

Le bunker que tout le monde redoute

Situé à près de 90 mètres sous terre, Fordo est l’un des sites les plus protégés du programme nucléaire iranien. Construit à flanc de montagne, à l’abri des frappes conventionnelles, il symbolise la détermination de l’Iran à préserver son programme atomique à tout prix.

Depuis plusieurs semaines, les services de renseignement occidentaux alertent : l’enrichissement d’uranium aurait repris à des niveaux inquiétants. Israël considère Fordo comme une menace directe, et attend désormais que son allié américain passe à l’action pour neutraliser définitivement cette infrastructure.

L’arme de la dernière chance

Pour frapper Fordo, les États-Unis disposent d’un seul outil crédible : la bombe GBU-57, surnommée « MOP » (Massive Ordnance Penetrator). Cette arme surpuissante, pesant plus de 13 tonnes, est conçue pour pénétrer les couches les plus épaisses de béton.

Mais voilà : selon des experts militaires cités par le Guardian, la GBU-57 pourrait ne pas suffire. Elle peut détruire des structures jusqu’à 60 mètres de profondeur. Fordo, lui, se trouve plus profondément enfoui. Il faudrait donc plusieurs frappes coordonnées, dans des conditions idéales, pour espérer neutraliser complètement le site. Et cela, sans aucune garantie de succès à 100 %.

Trump exige des garanties

Dans ce contexte, le président Trump – qui a validé les plans d’attaque – refuse de lancer l’opération sans certitude. Il aurait demandé à ses conseillers militaires et à la CIA des preuves irréfutables que la frappe réussirait à détruire Fordo. Sans cela, il craint un double échec : militaire et symbolique.

Trump, connu pour ses déclarations musclées, ne souhaite pas une frappe pour la forme. Il veut un résultat décisif, sinon rien. D’autant plus que le coût politique d’un échec serait élevé, à l’international comme sur la scène intérieure, à l’approche de l’élection présidentielle.

Israël frappe seul… pour combien de temps ?

En attendant, Israël agit. Depuis plusieurs jours, Tsahal mène des frappes aériennes précises sur des sites iraniens à Natanz, Ispahan et Arak. Le but : affaiblir le programme nucléaire iranien, coûte que coûte.

Mais sans la coopération des États-Unis, les cibles les plus profondes restent hors d’atteinte. Fordo, en particulier, ne peut être touché que par la GBU-57, transportée exclusivement par des avions américains B-2.

Un silence qui interroge

En parallèle, la diplomatie s’active. L’Iran a laissé entendre qu’il pourrait vouloir renouer un dialogue. Trump, de son côté, a affirmé que Téhéran avait sollicité une reprise des discussions – ce que l’Iran dément vigoureusement.

Officiellement, les États-Unis ne prennent aucune position publique claire, mais renforcent leur présence militaire. Trois porte-avions américains se trouvent désormais dans la région, prêts à intervenir à tout moment.

Une stratégie de l’attente ?

Ce blocage cache un vrai dilemme : frapper, mais pour quel résultat ? Un tir manqué contre Fordo pourrait renforcer le régime iranien, galvaniser ses partisans, et ouvrir la voie à des représailles massives du Hezbollah, des Houthis ou des milices pro-iraniennes.

Mais l’inaction aussi comporte ses dangers. Plus le temps passe, plus l’Iran se rapproche de la bombe. Et chaque jour où Fordo reste intact est un jour de gagné pour Téhéran.

Israël hausse le ton

À Jérusalem, le ton devient plus dur. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré :

« L’Iran a visé nos hôpitaux et nos civils. L’Amérique doit agir, ou l’Histoire jugera. »

De son côté, le ministre de la Défense a affirmé que « le temps des décisions est arrivé », rappelant que l’Iran n’a jamais été aussi proche de l’arme nucléaire.

Conclusion

Ce n’est pas une bombe, mais une équation stratégique et politique qui paralyse Washington. Entre prudence militaire et pression diplomatique, Trump joue la montre. Pendant ce temps, Israël agit. Mais jusqu’à quand pourra-t-il rester seul en première ligne ?

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