Le Wall Street Journal publie jeudi matin une évaluation de responsables américains familiers avec l’avancée des négociations sur l’accord d’échange.
Selon ces données, 50 personnes sont restées en vie, soit 25 de moins que ne l’admet Israël.
Le bureau du Premier ministre et l’armée israélienne ont refusé les demandes du Wall Street Journal de commenter ces données. Le Hamas a déclaré aux négociateurs du cessez-le-feu qu’il ne savait pas combien d’otages étaient en vie.
Les corps de 19 otages ont été restitués à Israël, dont huit au cours des trois derniers mois.
Le nombre d’otages vivants ou morts a fait l’objet de négociations de cessez-le-feu négociées par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar. Israël était initialement réticent à accepter des cadavres dans les groupes d’otages nécessaires à leur libération dans la première phase de tout accord, mais sa dernière proposition soumise au Hamas indique qu’il est également disposé à accepter des otages morts.
Un haut responsable israélien impliqué dans les négociations pour la libération des otages a déclaré cette semaine à l’agence de presse française AFP qu’Israël sait avec certitude que plusieurs dizaines d’otages sont détenus vivants dans la bande de Gaza. « Nous ne pouvons pas les laisser là longtemps, ils vont mourir », a-t-il ajouté.
Dans la matinée, les proches des otages ont bloqué Ayalon, exigeant un accord. L’autoroute 4 a ensuite été bloquée.