Le Waqf de Jérusalem a fait savoir dans une déclaration à la presse qu’il n’acceptera aucune nouvelle mesure de sécurité de la part des Israéliens sur le mont du Temple : fouilles corporelles, caméras, détecteur de métaux manuels ou automatiques, présence policière ou militaire….

Israël a placé des détecteurs de métaux aux entrées du lieu saint après que trois Arabes israéliens aient commis un attentat à l’arme à feu sur le site, tuant deux policiers israéliens.

Ces nouvelles mesures ont été rejetées par le Waqf, instance religieuse chargée de l’administration du site sous les auspices du gouvernement jordanien. Le Waqf a par ailleurs appelé les fidèles musulmans à prier dans les rues jusqu’au retrait des détecteurs.

« Nous confirmons notre rejet total des portiques électroniques et de toutes les nouvelles mesures d’occupation qui mèneraient à un changement du statu-quo historique et religieux à Jérusalem et dans les lieux saints, en particulier à la mosquée Al-Aqsa », a dit le communiqué.

Ces propos sont assumés par l’ensemble des autorités religieuses islamiques de Jérusalem, parmi lesquelles le Waqf, le Conseil suprême musulman et le Mufti de Jérusalem.

Le Coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires, une branche reliée au ministère de la Défense et qui a pour mission de coordonner les affaires civiles palestiniennes du côté israélien, a expliqué chercher des moyens de garantir la sécurité de tous sur le mont du Temple sans recourir aux détecteurs de métaux, qui sont un point de contestation entre les chefs musulmans et Israël.

Le chef du COGAT, le général de division Yoav Mordechai, a expliqué à Al-Jazeera que « nous cherchons d’autres options et des solutions qui assureront la sécurité qui garantiront qu’un autre attentat terroriste ne pourra pas être perpétré ».

 

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