Steve Witkoff, haut représentant du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient et figure centrale de la diplomatie actuelle de l’administration, a déclaré dans une interview à Breitbart que Washington cherche à empêcher l’Iran d’enrichir de l’uranium à 90 %, c’est-à-dire au niveau militaire, par le biais d’accords diplomatiques et non de conflits armés.
« Si nous parvenons à les convaincre d’abandonner volontairement leur programme d’enrichissement, ce sera la meilleure solution à long terme pour qu’ils ne puissent jamais acquérir d’arme nucléaire », a-t-il affirmé.
Witkoff, qui dirige également les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, a souligné que la ligne politique de Trump privilégie une ‘paix par la force’, mais pas par l’usage direct de la force militaire.
Cependant, a-t-il prévenu :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Si les Iraniens cherchent à gagner du temps, ils ne me verront pas souvent, et l’alternative sera mauvaise pour eux. »
Face aux critiques venant notamment de cercles néo-conservateurs aux États-Unis, Witkoff a répondu :
« Certains croient que la guerre est la seule solution, sans considérer les conséquences. »
À ceux qui prétendent que les Iraniens pourraient chercher à le tromper, il rétorque :
« Ils pourraient essayer, mais je ne pense pas qu’ils puissent me duper. »
Contexte diplomatique et Israël
Un responsable bien informé a déclaré que Witkoff partira la semaine prochaine pour un nouveau cycle de pourparlers avec l’Iran.
Dans un autre sujet, l’ambassadeur des États-Unis en Israël a présenté un nouveau plan humanitaire pour la bande de Gaza, assurant qu’il ne mettra pas de vies en danger.
Des sources diplomatiques indiquent également que Trump pourrait prochainement annoncer un accord concernant Gaza, avec une implication partielle d’Israël.
Witkoff a par ailleurs critiqué les échecs des négociations précédentes au sujet de la libération des otages israéliens, les qualifiant d’inefficaces, et a vanté les succès récents :
« Après 15 mois de stagnation, nous avons corrigé ce qui n’était pas un vrai processus de négociation, et nous avons ramené de nombreux otages vivants à la maison. »
Prochaine étape : négociations à Oman
Plus tôt dans la journée de vendredi, il a été annoncé que le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi se rendra samedi en Arabie Saoudite et au Qatar, en prélude au quatrième cycle de pourparlers entre l’Iran et les États-Unis, qui doit se tenir dimanche à Mascate (Oman).
Selon Reuters, Witkoff doit y arriver également dimanche.
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