Le ministre de la Défense Moshe Ya’alon a déclaré que les Etats-Unis et la Russie, ont atteint un accord de principe pour un cessez-le feu en Syrie, reconnaissent la « liberté (d’Israël) d’agir et défendre leurs intérêts ».
« Israël garde un principe fondamental, celui de se défendre », a déclaré Yaalon, commentant dans la presse étrangère, les nouvelles attaques aériennes israéliennes sur le sol syrien.
Le ministre a déclaré que le pays « ne compte pas intervenir dans les conflits de la région ou au Liban ou en Syrie ou ailleurs », tout en exprimant des doutes que le cessez-le-feu en cours de négociation entre les pouvoirs dure dans le temps.
Ya’alon a fait ces déclarations lors d’une visite sur un destroyer de la marine américaine, le USS « Carney » amarré dans la ville portuaire de Haïfa dans le nord du pays.
Le responsable de la défense a été accompagné par l’ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, dans le cadre d’un exercice militaire semestrielle entre les armées des deux pays afin de simuler les opérations des attaques de missiles, et de promouvoir et renforcer la compréhension mutuelle.
Le mouvement, selon Yaalon, est « un autre exemple de la relation particulière et profonde entre nous et notre grand allié, les États-Unis et Israël. »
Yaalon a également déclaré que les négociations sur un nouveau soutient d’aide militaire américaine à Israël au cours des dix prochaines années pourraient se conclurent dans les prochaines semaines ».
« Israël a été en contact ces derniers mois pour maintenir sa sécurité de haute qualité dans le Moyen-Orient et dans le but de finaliser un budget pour la prochaine décennie », a-t-il rajouté.
Les États-Unis et Israël sont en train de négocier un soutient militaire, actuellement de l’ordre de 3 milliards par an, un chiffre que Israël vise à augmenter à 5 milliards par an, selon les rapports, après la menace croissante à la suite de l’accord nucléaire entre les puissances nucléaires et l’Iran.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a récemment menacé de suspendre les négociations avec l’espoir d’obtenir un meilleur accord avec Washington après que le président américain Barack Obama quitte ses fonctions en janvier de l’année prochaine.