Yahya Sinwar, dirigeant terroriste du Hamas a déclaré : « Sans le soutien de l’Iran à la bande de Gaza et à la Palestine, nous n’aurions pas atteint nos objectifs. L’Iran nous a donné de l’argent, des armes et des connaissances alors que les pays arabes nous ont déçus. »
Concernant l’évolution des tunnels financés par l’Iran, en bordure de Gaza, il y a plusieurs types de tunnels qui fonctionnent encore aujourd’hui dans la bande de Gaza servant à la contrebande commerciale malgré l’opération ‘Tsouk Etan’ en 2014.
Il y a aussi des tunnels d’assaut inter-barrières dont leur but est d’infiltrer le territoire et commettre un massacre et / ou un enlèvement de soldats ou de gens parmi les communautés civiles. Ces tunnels sont creusés dans des maisons éloignées de la clôture et se dirigent vers Israël.
La plupart de ces tunnels ont été bloqués et ne sont plus actifs depuis la construction d’un mur frontalier. Les autres tunnels sont alors des tunnels à l’intérieur de leur territoire dont, le but n’est pas de traverser une clôture, mais de charger un camion d’explosifs et de le faire sauter proche d’Israël.
Ce que Sinwar se vante, ce sont les tunnels de combat et de mouvement à l’intérieur de la Bande de Gaza. Au fil des ans, ces tunnels ont créé un réseau ramifié de tunnels de différentes profondeurs avec des salles de combattants, des tunnels de stockage et des tunnels de lancement de missiles. L’ensemble de ce système est connecté via des maisons de civils, des écoles, des hôpitaux et des mosquées.
Un des principaux objectifs des tunnels de combat situés à la périphérie des villes est d’atteindre Israel et de mener un combat contre les forces de l’armée israélienne (l’enlèvement aussi). Mais ces tunnels ont des avantages mais aussi des inconvénients. Dans certaines situations, les tunnels peuvent devenir le cimetière de Gaza et Israël en sait quelque chose sur le terrain…