Le ministre sortant de l’Éducation Yifat Shasha Biton (camp d’État) a dirigé une conférence d’urgence à midi (mardi) suite à la formation de la nouvelle coalition dans laquelle le député Avi Maoz se verra confier le contrôle total des programmes externes du système éducatif.
Le Premier ministre Yair Lapid a déclaré lors de la conférence : « Je ne sais pas qui sera le prochain ministre de l’Éducation, mais je sais qui il ne sera pas. Il ne sera pas responsable de l’enseignement religieux public, car celui-ci a été transféré. Il ne sera pas responsable des programmes éducatifs externes, car il a été transféré à Avi Maoz et Rabbi Tao, il ne sera pas responsable de l’association des centres communautaires car elle a été transférée à Deri. Il ne sera pas responsable de la culture juive, car celle-ci a été transmise à Orit Struck ; Il ne sera pas responsable de l’éducation ultra-orthodoxe, car celle-ci a été transférée aux ultra-orthodoxes. Il ne sera même pas responsable des nominations au conseil des enseignants, car celui-ci aussi a été transféré à Smotrich. »
Il a ajouté que « le prochain ministre de l’Éducation de l’État d’Israël ne gérera pas le système éducatif. Ils l’ont mis en pièces pour de mauvaises raisons. Netanyahu est si faible, si dépendant d’eux, que quiconque voulait quelque chose l’a immédiatement obtenu. Rien n’est sacré à leurs yeux. Pas d’Etat de droit, pas d’éducation des enfants d’Israël. L’éducation de nos enfants ne les intéresse pas. Dans toutes ces négociations étranges et folles, personne ne s’est levé, pas une seule personne dans toute cette coalition, a prononcé la phrase simple : je veux être ministre de l’Éducation. Aucun d’entre eux n’a dit que c’était leur rêve, éduquer les enfants d’Israël, façonner leur avenir. »
Le ministre Shasha Biton a également attaqué le député Avi Maoz et a déclaré : « Netanyahu met leur éducation entre les mains de personnes qui pensent que le rôle des femmes est uniquement d’avoir des enfants et de les élever, qui comparent les personnes LGBT à des pédophiles, une personne qui déclare qu’il ne fait que veut un État juif sans démocratie. Oui, Maoz a déclaré qu’il ne voulait qu’un État juif et qu’il n’avait pas besoin d’un État démocratique. Alors, comment peut-on lui confier des programmes d’égalité des sexes, de droits des femmes, de droits des minorités, ceux qui traitent de la patience et de l’acceptation de l’autre ou de l’éducation sexuelle ?
« Nous l’avons entendu dire qu’il voulait plus de judaïsme. Juste pour clarifier les choses, il y a aujourd’hui plus de 500 000 programmes juifs dans la base de données des programmes existants. En tant que personne qui vient d’un foyer traditionnel, je suis le dernier à pouvoir lui prêcher ce qu’est la tradition et ce qu’est le judaïsme.
Ce qu’ils essaient d’imposer ici, ce n’est pas le judaïsme mais le radicalisme qui va paralyser le système éducatif de nos enfants et par la suite toute la société. »
« Et vous savez quoi ? C’est incroyable que ces gens qui parlent du judaïsme, certains d’entre eux même avec une kippa sur la tête, n’aient aucun problème à répandre des mensonges pendant des mois. Apparemment, dans leurs études de la Torah, ils ont oublié le verset « Celui qui dit des mensonges, éloigne toi », a-t-elle dit.
Apparemment l’ancien gouvernement a la vérité en soi… et la majorité des israéliens qui ont voté pour le gouvernement actuel sont des menteurs.
Allez comprendre !
